Entraînement Course à pied

Bilan 2013 et Objectifs 2014

Après une année 2013 de transition, suite à l'arrêt du football et le début de la course à pied, portons nous sur une année 2014 qui promet de beaux exploits!
En 2013, sur ma première course de dix kilomètre que je faisais pour voir, je fais un temps correct n'ayant jamais fais de course (hormis à l'école), et très peu d'entrainement. Les suivantes ont été plus ou moins réussies, avec une petite deception pour Paris-Versailles, que je pense pouvoir mieux faire.
Pour 2014, on va se laisser déjà deux mois "tranquilles", avec juste une sortie dominicale et ce sera très bien. Je n'ai pas encore de course où je suis inscris. Mais j'ai déjà noté certaine date sur un autre style de course. Des triathlons, avec peut-être celui de Paris début juillet, parait-il, et Saint-Jean de Luz mi septembre en format olympique (1,5km de nage; 40km vélo; 10km course à pied). Mais je recherche des formats plus courts pour commencer au printemps.

Corrida de Saint-Germain en Laye

Corrida de Saint-Germain en Laye (78) 10km 7 décembre 2013

Me voici dans la dernière course de ma saison 2013. Inscris juste avant le semi marathon, je me fixe cette dernière course avant la trêve hivernale qui commence à se faire envie! Les entrainements se font avec moins de motivation (froid et nuit tôt), donc il me tarde de lever le pied. Bref, je me suis fixé un objectif pour l'inscription, essayé de passer sous les cinquante minutes. Mais avec les entrainements que j'ai fais, je doute d'y arriver.
Jour de course, retrait des dossards, je pars chercher le miens, puis je reviens à la maison me préparer tranquillement. J'avais eu peur qu'il fasse un temps trop froid, mais ça a été, cinq petit degré au dessus de zéro. On sort ensuite pour rejoindre le départ à pied, cela fera un échauffement. Bonne ambiance au départ, en plein centre ville. Je me place avec mon père qui fera la course sans dossard, on part plutôt en fin de peloton, le départ ressemble à celui de Soustons, étroit pour le monde qui court, donc on passe sur les trottoirs quand il n'y a plus de place, on slalom pas mal. Premier kilomètre, quatre minute trente, bonne base! En route pour les cinquante minutes! Il commence à y avoir un peu plus de place, ça s'étire. Kilomètre deux, neuf minute dix, on est bon! Je commence à avoir plus chaud déjà, et j'arrive à garder mon rythme. L'ambiance dans les rues est excellente, comme on fait trois boucles en plus, ça va vite. Passage du premier tour, avec les encouragements du public le long de la place. J'ai loupé le ravitaillement, pas grave, on est qu'au début. Cinquième kilomètre, là les choses commencent à devenir plus dur, on se fait rattraper par les premiers, dans le faux plat montant en plus, donc coup au moral, surtout lorsque je vois qu'à ma montre, au kilomètre six, j'en suis à vingt-neuf minutes trente, donc mon allure a diminuée. Septième kilomètre et deuxième passage sur la place, nouveaux encouragements qui font du bien! Dernier tour, va falloir garder l'allure et faire son mieux! Mais ça devient dur! Je vois à ma montre que mon rythme a baissé, mais je m'accroche, je veux et je peux passer sous la barre des cinquante minutes! Dernier kilomètre, le neuvième, quarante-quatre minutes quarante cinq, on y est, certains commencent déjà à accélérer, mais c'est trop tôt encore... Je patiente malgré que ça descende légèrement, et je fais bien, car la montée, courte mais difficile pour la fin, fait mal a certain. J'attends encore un peu, ça monte moins, on nous dit que c'est les cents derniers mètres (on le sait quand même, ça fait juste deux fois qu'on est déjà passé par là...), bref, j'accélère à la vue du dernier virage, qui mène sur la place où est l'arrivée. Comme d'habitude, j'allonge mes foulées, et augmente bien mon rythme. Je franchi la ligne au moment où le speaker annonce la barre des cinquante minute! A ma montre, quarante neuf minutes trente sept secondes (début et fin au passage sur le tapis et pas depuis le coup de feu). Résultat final, deux secondes de plus, mais qui me va très bien! J'ai réussi malgré que la confiance n'y était plus!

Semi-marathon de Normandie

Le Havre (76) 21,1km 10 novembre 2013

Tout est dans le titre! Après une ou deux semaines de repos suivant Paris-Versailles, coup de fil de mon père, me proposant cette course. D'abord hésitant, puis après avoir parcouru un peu le site de la course, je me dis pourquoi pas. Donc me voilà parti à nouveau avec un nouvel objectif à atteindre! (le finir dans un temps correct pour commencer)
Reprise de l'entrainement plutôt doucement, et après le peu de sortie de faite, je me demande bien ce qui m'a pris de m'inscrire à une course aussi longue. A trois semaines de la course, je ne me sens pas prêt. Sans doute à cause de la difficulté que j'ai éprouvé à finir la course précédente. Bon aller, avec une bonne prépa, je pourrais au moins finir. Les jours passent, l'entrainement s'est fait plus sérieux, et voilà la veille. Départ pour la Normandie, sur le chemin, on discute et j'annonce mon objectif de temps, pour moi ce sera de faire mieux que deux heures et quart, si je fais plus je serais déçu. Passage au retrait des dossards, choix du coupe-vent (je n'aurai pas dû prendre le vert/jaune... le bleu est plus joli...) et direction l'hôtel. Installation, et direction la ville pour trouver un petit resto, manger des pâtes et pas trop boire (d'alcool). Retour à l’hôtel, préparation des affaires pour le lendemain, mise du dossard, avec cette fois les quatre épingles à nourrice! (bon, pas très droit, mais ça fera l'affaire!) Petite lecture, et dodo.
Réveil assez tôt. Direction le petit déjeuner de l’hôtel, au menu, œufs brouillés et bacon, verre de jus de fruit. Mais je n'arrive pas à manger suffisamment, sûrement à cause du resto de la veille... Un dernier verre de jus de fruit et direction la chambre. Hop, en tenue, mais comment s'habiller?... Y aura t-il du vent, du soleil, une averse? (logiquement non, j'avais bien regardé les prévisions). J'opte pour un cuissard simple, et un peu plus habillé en haut. Direction le point de départ, au pied du pont de Normandie côté Honfleur, sur place, éternelle diversification de participants, passant du simple coureur du dimanche au pratiquant très régulier, avec différents styles d'habillement également. Petite attente avant d'aller au niveau de la chaussée. On commence à sentir le vent, pas le temps de vraiment se refroidir, pas de discours, coup de feu!
Top départ! On commence par la montée du pont dans un premier temps, vent de face, j'essaie de m’abriter, rien à faire, quand ça souffle, on ne peut pas y échapper. Déjà le haut, allez, on se relaxe dans la descente... En fait non, toujours du vent, du coup impossible de se "laisser glisser". Barrière de péage, marrant à passer à pied, puis bifurcation avec une belle vue sur le pont. Maintenant longue, très longue ligne droite jusqu'au dixième kilomètre... Mais moins de vent déjà! Et c'est un peu plus clairsemé, il commence à y avoir des trous et des groupes (beaucoup plus intéressant que Paris-Versailles, où chacun essaie de courir là où il trouve de la place). Mon père m'a lâché, mais je le vois toujours, entre cinquante et cent mètres devant. J'essaie de ne pas trop être distancé pour peut être le rattraper vers la fin et finir ensemble (enfin, c'est des films que je me fais). Je suis mon rythme, je me sens bien. Le soleil est là, on enlève le coupe vent et on le serre à la taille. Cinquième kilomètre, premier ravito, un gobelet, un quart d'orange et un sucre tout ça pris "au vol" et surtout inquiet du peu que j'avais mangé le matin. Dixième kilomètre, voilà le deuxième ravito, juste un peu d'eau et de l'orange, et je m'aperçois que je ne suis plus qu'à dix/quinze mètres de mon père, allez, coup de cravache et je m'accroche pour pourquoi pas faire l'autre moitié ensemble. Revenu au niveau, je garde l'allure, par contre, juste avant, j'ai aperçu un des meneurs derrière moi qui revenait avec un drapeau et un temps indiqué au dessus que je n'ai pu voir. Bref, au chrono on est bon pour cette première partie. Passage en une heure et une minute au onzième kilomètre. On vise les deux heures. La suite commence à être plus difficile pour mon père, le meneur d'allure nous passe devant mais pas réussi à l'accrocher, après discussion avec mon père, il me dit d'y aller. Je tente de raccrocher, mais trop tard, il est parti. On continu à deux. Quinzième kilomètre, il est où ce ravito? On arrive devant le nouveau stade du Havre, et le voilà! cinq cent mètres après en fait (à peu près), verre d'eau, et deux quarts d'orange, un pour moi et un pour mon père qui a décidément du mal. Mais il n'en voudra pas, je garde un peu pour plus tard. Il ne reste plus grand monde autour de nous. Passage au dix-huitième en une heure quarante. C'est bon! On peut faire moins de deux heures en s'accrochant, je motive mon père. dix neuvième... Je me sens super bien, je pensais pas que ça irait aussi bien d'ailleurs, par contre dur dur pour mon père, je reste avec lui pour le soutenir. On commence à entendre les tambours des musiciens comme au départ pour l'attente. ça annonce l'arrivée, virage à droite, vingtième kilomètre, petit ravito, petit verre d'eau rapidos. Toujours côte à côte, mais je me commence à me sentir pousser des ailes, coup d’œil au chrono, une cinquante! allez, je vais chercher un temps, petit signe à mon père que j'accélère après un virage à droite et le dernier pont en vue qui précède la ligne droite d'arrivée. J'accélère les foulées, je me sens bien, pas à fond non plus, il reste quand même une longueur à faire, je ne lâche pas, c'est dur, aperçu le photographe mais trop tard pour faire un signe, allez derniers mètres, et fini!

Trop fier de moi, mais pas le temps d'apprécier à fond, je me retourne, attend mon père, j'ai peur de la grosse défaillance, mais il finit juste une minute après et s'est bien accroché! Temps final : 1h56'22".  Beaucoup mieux que ce que je pensais pouvoir faire!
Changement d'affaires vite fait sur le parking et direction Etretat pour visiter un peu quand même. Mais toujours ce coup de barre le soir avec un mal de tête...
Prochain rdv course le 7 décembre pour un retour sur dix kilomètres, mais en nocturne cette fois.

Paris-Versailles: la grande classique !

Paris (75) - Versailles (78) 16,3km 29 septembre 2013

Retour de vacances, rentrée, la routine reprend. Mais toujours en vue ce nouvel objectif! A un mois du départ, il faut peut-être que je commence à me préparer à cette grande classique. Donc après avoir flâné un peu dans un magasin de sport, petit achat d'une nouvelle paire de Running. L'entrainement se fait doucement, peut-être un peu trop... Bref, je fais quand même quelques côtes autour de chez moi pour la grimpette qui m'attendait. Avant-veille de la course, passage au village expo pour aller chercher le dossard et découvrir les partenaires de cette course. Aperçu des différentes courses qui se font en France, notamment des marathons, semi-marathons, Trail, etc. Je ne me focalise sur aucune course, car pour moi, Paris-Versailles allait clôturer mes ambitions de grandes/longues courses pour 2013. Mais on en reparlera dans l'article suivant!
Jour J! Préparation, tout est ok, bon  il ne reste plus qu'à se rendre sur place (Ba oui, le départ est à Paris quand même!), donc transport. N'ayant pas de titre de transport, et l'heure avançant, je pris ce que j'ai trouvé sous la main, un billet de vingt euros... Erreur que je comprendrais au moment de payer au distributeur et ses nombreuses pièces! Heureusement que j'avais une petite poche dans mon short. Je rejoins mon amie à proximité du départ (déjà blindé), je croise également un autre ami qui ira se changer et que je ne reverrai plus de la course, bien dommage. Bon, départ donné, mais pour nous ce n'est pas pour tout de suite! Départ par vagues de petites centaines de coureurs toutes les minutes trente.
Voilà notre tour après une demi-heure d'attente! Vague n°26! Une allure tranquille (je sais ce qui nous attend), mais très vite, les pièces de monnaie dans mon short font beaucoup de bruit et me gênent. Je décide de les garder à la main! Tout en courant, j'essaie de les sortir une à une (au mieux deux). Déjà moins de bruit! Mais courir en gardant quelque chose à la main me gêne aussi... donc j'alterne. Kilomètre cinq, premier ravito, bouteille d'eau (j'avais oublié la mienne en partant de la maison...) et du sucre. La côte des gardes commence à se profiler au loin, bon, je range mes pièces, donc manipulation inverse... je range la dernière pièce dans la poche à la première pente de la côte. Changement d'allure, je ralentie pour durer. Mon amie commence à s'éloigner... Mais devant moi! Allez, ce n'est que le début, j'augmenterai petit à petit. Cette côte est longue, très longue! Quand on croit que c'est fini, ça recommence à monter! Mais enfin, voilà la fin et le second ravitaillement fait beaucoup de bien! Le climat est plutôt clément, pas de pluie (pour nous en tout cas, les premiers en ont eu! ouf!), mais assez humide tout de même, donc ne pas négliger de boire, ce que je fais. Dans les descentes, je me laisse aller, et double beaucoup je trouve, je cherche mon amie, toujours rien. ça remonte, redescend... C'est très dur comparé aux deux précédentes courses. Mais enfin, je l'aperçois dans une côte qui a suivi une longue descente où j'ai joué avec le feu en me laissant aller sur une partie glissante (feuille humide sur le côté de la route). Là, je ne la lâche plus, je sais que si elle finit devant, j'en entendrais parler longtemps! Donc j'accroche, mais après une nouvelle petite bosse, gros point de côté... grosse douleur dans le ventre... je ralentis donc, presque à marcher, mais je reste à trottiner malgré tout. J'attends que ça passe, c'est long, elle est un peu plus loin devant, je vais un peu mieux, me remets à une bonne allure, et arrive à remonter à son niveau. Arrive la côte du cimetière de Viroflay, pas beaucoup entendu parler, juste par mon père, qui m'a dit que c'était la plus dure! Donc je m'accroche, j'ai gardé assez d’énergie pour ne pas marcher. Sauf que mon amie, elle, a du mal. Je passe devant. Comme c'est presque la fin, et que je suis pas au top non plus, je finis comme je peux, je sais qu'il reste encore la longue ligne droite... Je lutte jusqu'au bout! Je la cherche tout au long, mais la ligne d'arrivée est franchie, enfin! Grosse récupération! je l'attend, au bout de cinq bonnes minutes rien... puis coup de fil, elle est déjà passée... Gros doute... Elle m'aurait doublé? Mais après échange des temps effectués, c'est bon, je suis devant! Temps réalisé: 1H36'42". Pas un gros temps, mais content de moi malgré tout. Je mettais fixé 1h40, donc je suis dans mon objectif. Gros coup de barre par la suite (mal de tête...), repos bien mérité!

Les jours ont passé, une semaine après, sortie peut-être un peu trop longue car après une quarantaine de minutes, douleur à la jambe, peut-être une crampe ou une élongation qui pointe le bout de son nez. Du coup, encore une semaine sans sortie. Mais dans tout ça... Nouveau défi!!! (Hé oui... c'était tentant, car j'étais moyennement satisfait de moi et je voulais mieux faire!)

Objectif 10KM !

10km de Soustons (40) 7 août 2013

Me voilà maintenant devant mon objectif fixé depuis une année pour le plaisir, terminer ce dix kilomètres en moins d'une heure et profiter un max de la course! L'ouverture des inscriptions est arrivée un peu sur le tard. Mais une fois la chose faite, ne reste plus qu'à partir s’entraîner. Je sentais que les sensations était déjà meilleures, et puis j'ai découvert un nouveau "gadget" qui permet d'optimiser mes entrainement grâce à mon smartphone. Hop une petite application avec tracé GPS et vitesse! De là, mes entraînements ont été plus ludiques.
Vient le jour de la course, cette fois elle a lieu en soirée (départ à 19h30) prise de position sur le "troupeau" au départ, arrivé un peu tard, donc passage par le coté, entre deux barrières. Top départ, c'est autre chose que la première course, cette fois "ça joue des coudes", il faut se placer, slalomer, monter sur les trottoirs pour doubler, c'est un peu plus étroit que ce que j'ai connu précédemment. Puis au bout de deux kilomètres, ça s’étire et on a fait sa place. Mais je n'arrive plus à suivre, l'allure de mon père qui s'y était inscrit aussi. Je le vois partir doucement... Bon, plus qu'à se concentrer et faire ma course, ravitaillement au cinquième kilomètre qui fait du bien, car mine de rien, il fait encore chaud et humide avec la pluie qui est tombée avant la course. Je suis mon rythme ensuite, tout en profitant du nombre de spectateurs sur quasiment tout le parcours, ce qui m’impressionnais et me motivais encore plus! Arrive le kilomètre neuf, là on commence à appuyer un peu plus, et vient l'entrée en centre ville magnifique, toujours en accélérant, un long couloir de spectateurs, puis virage à gauche et entrée dans les arènes qui fait vraiment plaisir! Bilan de la course, j'ai fait un meilleur temps auquel je ne m'attendais pas du tout, 51 minutes et 15 secondes.
Maintenant que la course est finie, place au repos et aux vacances. Mais ensuite, (déjà) un nouvel objectif se prépare! Paris-Versailles, sa côte des gardes et ses seize kilomètres trois cents! Objectif que je me suis fixé lors de l'entrainement au cours du mois de juillet, en effet, petit défi lancé par une amie sur facebook! Bon, place aux vacances !!

Première course, premier dossard

Foulées de Saint-Germain en Laye (78) 10km 9 juin 2013

En ce mois de mars 2013 me voilà inscrit pour mon premier dix kilomètres, avant ce fameux objectif de l'été, "pour voir" à quel niveau je me situe. J'ai fais quelques séances d'entrainement footing, avec juste une montre chrono et Google maps pour les distances. Je me préparais juste à faire moins d'une heure. Cette course se déroulait dans le parc de Saint-Germain en Laye, sur une boucle de cinq kilomètres, plutôt plat avec un passage en forêt très agréable et une arrivée très sympathique devant le château.
La veille, direction donc Saint-Germain pour aller retirer ce premier dossard, certificat médical en poche. Découverte de l’enveloppe, la puce, le dossard n°1318, et voilà. L’excitation commence à grandir, besoin d'une bonne nuit pour être en forme. Lendemain matin, bon petit déjeuner, vérification du matos, et à ma grande surprise (et parce que je débute), je n'ai pas d'épingle à nourrice pour accrocher mon dossard (pas pensé à en prendre lors du retrait)... L'angoisse monte, je trouve rien... Une agrafeuse traîne, ça fera l'affaire! J'accroche la puce comme indiqué sur le petit papier et direction le parc de Saint-Germain pour le départ de la course.
Sur place, je croise de "tout", "sportif du dimanche" comme moi aux grands spécialistes, qui sont déjà en train de courir pour s'échauffer avec les chaussures, bas de compression, lunettes de soleil...etc... Bref, déjà l'heure de "s'aligner" sur la ligne de départ. Petit discours et c'est le top départ! Mettant placé plutôt dans la dernière moitié, le début de course commence tranquillement, je suis mon rythme. Je me fais doublé sur toute la première moitié de la course, mais je gère, à mi course j'étais à vingt huit minutes, donc dans l'objectif, mais fallait pas de défaillance, du coup, après le ravitaillement, qui soit dit en passant et plutôt difficile la première fois, boire dans un gobelet en plastique tout en courant sans s'en mettre partout... Bref, je commence à suivre les allures de ceux qui me doublent doucement, donc j'accroche un peu, puis vient le dernier kilomètre, là je commence à accélérer doucement, à ma montre je suis dans les temps, cinquante minutes à peu près, donc je me dis que l'objectif principal est atteint, plus qu'à faire ma première "perf"! J'ai vraiment donné un bon coup d'accélérateur sur la fin, j'ai repassé les quelques coureurs qui m'avaient doublé précédemment, et je finis en 55 minutes et 11 secondes pour ma toute première course, content de moi, et il me reste plus qu'à m'améliorer pour faire mieux cet été avec cette belle course qui m'attend!

Préambule d'une nouvelle passion

Bonjour à tous,

Je me présente, je m'appelle Yoann, j'ai vingt sept ans à ce jour. J'écris ce blog afin de partager mes souvenirs de courses et aussi pour me les remémorer. J'ai pratiqué plusieurs sports depuis mon enfance: le judo trois ans, le football pendant trois ans, le tennis deux ans, natation deux ans, retour au foot pour un an et demi puis coupure de quelques années et reprise douce avec des petits matchs amicaux une fois par semaine. Puis la passion du foot s'est atténuée, et l'envie de passer à autre chose arrive. A l'été 2012, ayant assisté à l'arrivée au cœur d'une arène d'une course à pied de dix kilomètres, mon premier objectif était fixé! Faire cette même course l'année prochaine pour participer à cette fête sportive! Mais une fois cet objectif franchit, quel sera le prochain ? ...