Entraînement Course à pied

Chocotrail 2017

CHOCOTRAIL  24Km

Contexte:
Que faire pour la fin de l'année, c'était la question que je me posais pendant l'été. Après les joies du triple effort, la météo fait qu'il faut trouver d'autres activités pendant la période automne/hiver. Le trail me manquait un peu, c'est pour celà que j'avais envie d'enchainer un peu quelques épreuves, et de finir par celui que je connaissais déjà et que j'avais apprécié l'année d'avant. Donc me voilà inscrit, ainsi que mon père dés l'ouverture des inscriptions pour être certain de ne pas louper cette épreuve.

Jour J:
Réveil à 7h30, la veille fête du club de triathlon de la ville, donc manger et danser, mais sans excès, et les préparatifs des affaires s'est fait la veille. Je n'ai plus qu'à m'habiller et m'équiper. Mon père arrive à 8h et on décolle direction Hardricourt à trente minutes. Sur la route, je fais pars de certaines idées d'épreuves pour 2018, car je suis en pleine recherche. Arrivé sur place, nous nous gardons au parking de la gare où il reste encore des places, préparation et habillage pour ne pas retourner à la voiture. Direction le retrait des dossards, cette année je n'y suis pas allé la veille. Un peu de queue pour retirer son dossards, j’hériterai du dossard quatre! La météo n’est pas au top, une bruine avec un peu de vent fait qu'on a vite froid! Récupération du tour de cou après une petite attente encore... Puis nous nous préparons (dossard et puce) en nous abritant légèrement avec un rebord de toit. Direction la zone de départ, ça caille. Je croise Max, un runner de La Cavalcade, les autres ne sont pas encore là. La joellette part, et il faut se positionner sur la ligne de départ, en bons élèves nous contournons, mais finalement nous serons assez à l'arrière du peloton, beaucoup auront coupé aux barrières... Petite attente et top départ!

La course:
Début tranquille, des encouragements mais moins que l'année passée, des sas d'attente ont été mis en place et les coureurs des autres courses ne sont pas sur le parcours. Dommage. Bref dès la première centaine de mètre, je sens que ce sera une course compliquée. L'humidité des derniers jours ont rendu le sol trempé et gras, et physiquement je ne trouve pas mon souffle, j'ai une douleur abdominale qui m'empêche de bien respirer et donc de bien courir. Première fois que ça me fait ce genre de sensation, certainement dû au froid de l'attente. On longe un peu les quais de seine, mais rapidement on bifurque pour rentrer en ville, passer sous les voies sncf et arriver au pied des escaliers, je décide de m'y arrêter pour une pause pipi. Retour dans le peloton, mais après des bonnes dizaines de marche je m'aperçois qu'il me manque mon téléphone, je cherche partout... Je ne le retrouve pas... Il était dans la poche de devant et a certainement dû tomber pendant la pause... Demi tour et descente pour le retrouver. Je passe dernier du coup, et recherche ce téléphone... L'énervement monte et je peste, impossible en plus de remettre la main dessus... Il a disparu... Je tergiverse, je suis pourtant à l'endroit même de ma pause, mais rien... Pfff! Je suis dégouté... Je reprends la course, monte les escaliers d'un bon pas, rattrape les derniers et commence une petite remontée. Mon père m'attend un peu plus haut en me demandant ce que je faisais, je lui explique, et à l'air dégouté aussi. Plus d'espoir de vrai classement, alors je me décide à faire une course à deux. Les premiers chemins arrivent, le goudron disparait pour laisser place à la terre... Mais plutôt à la boue... Mes chaussures adhèrent bien pour le moment, je peux avancer sans trop me soucier de glisser, contrairement à certain que nous doublerons, qui, vu leur trace sur leur pantalon, ont déjà gouté au sol avec leurs semelles lisses... Les kilomètres avancent sans pépin. Premier ravito sur la même place que l'année dernière (en fait le deuxième, car le premier est passé mais juste avec de la boisson), je passerai prendre un maximum de chose à grignoter (Tuc, Saucisson, barres céréales. Oui je suis plutôt salé que sucré) que je mettrai dans la poche avant de mon sac, et grignote les fruits sec tout en continuant sur un rythme de marche. Cette manœuvre a surpris mon père qui s'était arrêté, mais nous a permis de repartir devant un paquet de monde arrêté également. Le temps se réchauffe un peu, et j'enlève mon coupe vent, on verra même un peu de soleil. Mais cela ne durera pas. Lorsque l'on remonte sur les hauteurs du plateau, le vent souffle,alors je fouille dans ma poche arrière pour remettre un tour de cou que j'avais retiré quelques kilomètres avant. Cette fois, je perd un tour de cou, le vert de la pisciacaise, je ne m'en suis pas aperçu tout de suite sinon j'aurai rebroussé chemin et cherché un peu (j'étais plus à ça près). Les galères vont commencer, même si l'épisode du téléphone dés le départ était pas mal, mon père commence à avoir des douleurs aux jambes alors que moi ça commençait à aller beaucoup mieux sur le souffle (environ huit ou neuf kilomètres pour m'en remettre...). Du coup, vu qu'il m'a attendu, je reste à son rythme, je veux faire la course à deux. Les chemins sont de plus en plus compliqués, courir devient difficile sur certaine partie, même avec les bonnes chaussures la boue s'accumule sous la chaussure, elle devient lourde et glissante. A partir du dix-septième environ, la motivation n'y ait vraiment plus, on a qu'une hâte c'est d'arriver. On ne cours presque plus, sur le chemin c'est glissant, dans le champ à côté ça nous fait des chaussures de dix kilos et j'ai mis un pied dans une flaque qui m'a bien refroidi et glacé le pied... Dur... Dernier ravito au dix-neuvième environ, on se dit que c'est plat et le chemin enfin propre, on trottine et pouf! Du vent plein la tronche qui nous stoppe net. Moral à zéro voir moins deux moins trois. S'en suit encore des chemins boueux, où toutes les courses sont déjà passées, donc bien bien labouré... Des crampes qui ne lâchent pas mon père sur toute cette fin de parcours, sur le bitume enfin (bizarre de dire ça quand on s'inscrit à un trail lol), pour les dernières centaines de mètres. Passage de ligne, un peu dégouté.


Résultat:
2h56'21"  612eme sur 737 arrivants

Bilan:
Course à oublier, c'était pas la joie, mais nous sommes allés au bout malgré tout. Et j'ai cherché et demandé aux organisateurs mon téléphone, mais il est bel et bien perdu...
Ravitaillement final, à presque oublier, à part la médaille, pas de chocolat, le peu que j'ai vu était les petits chocolats que certains récupéraient en raclant les tables. Pas de chaud, que du basique. Triste.
Place à 2018 avec mon nouveau club, et de nouvelles épreuves. Prochain sujet du blog à venir

Bilan 2017


Fin de l'année,  nouveau bilan. Comme l'année dernière, je vais tenter de faire le bilan annuel de ma saison sportive, et dévoiler un peu ce que sera 2018.
Au niveau des courses, j'ai participé à un duathlon, un bike&run, cinq triathlons (1 S et 4 M), deux trails (14 et 24km) et un ekiden.
Ce qui fait pas mal d'épreuves tout de même. Bien qu'elles ne se soient pas passées au mieux pour certaines...
Je retiens surtout pour le négatif, les crampes sur le duathlon de Meaux qui m'ont bien  fait reculer au classement, les chaussures à l'envers à la Bonneville où j'ai perdu beaucoup de temps pour cette bêtise, le mal de dos sur les trois triathlons M sur route, les natations compliquées à La Bonneville (froid) et Chantilly (sale), la crevaison aux championnat de France de triathlon à Gray. Et enfin la course complètement à coté au Chocotrail suite à la perte du téléphone...
Pour le positif, oui il y en a aussi, le bike&run de Poissy où on a fait une belle course avec Laurent, les bons vélos et course à pied à La Bonneville et à Brin d'amour, la course complète à Jablines (si on oublie l'épisode de la combi récalcitrante à la transition) et un Ekiden à Paris avec la team de La Cavalcade dans une super ambiance.
Total annuel (versus 2016):
Natation : 17,7km pour 7h37 (contre 24,6km)
Vélo: 1286km pour 51h27 et 8406m d+ (contre 1278km et 13785m d+)
Course à pied: 628km pour 60h42 et 7417m d+ (contre 510km et 6932m d+)
Je n'ai pas beaucoup nagé cette année, rouler pareil que l'année dernière mais plus sur du plat et couru plus.

Pour 2018, voici mes prévisions qui sont à l'heure actuelle pas fixe:
Duathlon cross de Sartrouville, 12km de Carrière sous Poissy, Bike&run de Poissy, Duathlon de Bondoufle pour les championnats de France, triathlon de Versailles suivi de celui d'Enghien. Pour la deuxième partie de saison rien n'est fixé encore.
Tout celà sera aussi sous des nouvelles couleurs du club de Poissy Triathlon, club que j'ai rejoins récemment et qui je l'espère permettra de me faire progresser.

Ekiden de Paris 2017

Ekiden de Paris

Dimanche 5 novembre 2017

Contexte:
Courant de plus en plus avec l'équipe de La Cavalcade à Poissy le samedi matin, j'ai intégré leur groupe au printemps. Une idée est partie de courir l'Ekiden de Paris avec l'équipe. Un Ekiden qu'est-ce que c'est? Il s'agit d'un marathon en relai, couvrir la distance mythique de quarante deux kilomètre et cent quatre vingt quinze mètres en équipe. Pour celui de Paris, ce sont six coureurs qui devront parcourir se passer le relai tout le long du marathon. La course en soi me paraît intéressante, avoir un esprit d'équipe dans un sport plutôt individuel. L'idée murit et les équipes commencent à se former, et je ferai partie de l'une d'entre elle. Ce sera jusqu'à six équipes principalement du groupe de La Cavalcade mais aussi d'un peu partout qui s'aligneront sur cette épreuve. Chacune de ses équipes aura donc six coureurs qui parcourront cinq, sept et cent quatre vingt quinze mètres ou dix kilomètres. Après discussion, je ferai le dernier relayeur et ferai donc les sept kilomètres et quelques. Ce relai me va bien, cela voudra dire que je passerai la ligne d'arrivée, qu'il y aura moins de monde, les équipes seront étirées sur tout le parcours, pas l'envie de faire un dix bornes, ni seulement cinq, alors sept c'est l'idéal. De quoi se tester aussi sur courte distance, n'ayant pas fait de courte course sur route sèche (c'est à dire sans natation et vélo avant) depuis deux ans... 

Jour J:
L'arrivée à Paris
RDV devant la mairie à sept heure le dimanche matin, départ de la maison à six heure quarante cinq... ça pique pour un dimanche... Mais la motivation est là, donc cela rend la chose agréable. Balade à Poissy où il n'y a pas un bruit, pas une voiture ni de piéton, digne d'un film de zombie (cette idée m'a fait sourire). J'arrive sur place à sept heure pile! Déjà du monde. Je ne reconnais pas grand monde à première vue, mais quelques têtes commencent à m'être familière. Le trajet se fera dans une très bonne ambiance, avec du café, pas de viennoiserie. Alors que je comptais dessus pour le petit déj, on les aura surement plus tard, certains commencent à sortir leurs déguisements, dont des perruques, ce qui nous amusera beaucoup pendant le trajet! Nous arriverons par le haut du trocadéro, avec le lever de soleil et la tour Eiffel en point de vue! Top! Nous restons groupés pour une photo, mais après quelques incompréhension, quelqu'uns commencent à se changer, prise d'heure de rendez vous etc. Quelques photos seront prise, puis nous nous dirigeons vers la Tour Eiffel, et le départ de l'Ekiden. Pas encore trop de monde, pauses pipi pour beaucoup. On prend nos quartier au niveau du sas d'entrée de notre équipe. Les premiers seront déjà partie s'échauffer et se positionner au départ. J'irai voir le départ. Beaucoup de monde est arrivé entre temps, il faut se faufiler. Je patiente dix minutes à une barrière, et c'est le top départ! Impressionnant tout ce monde, et je verrai le coureur du premier relai passer, plutôt mal placé et enfermé par des coureurs courant moins vite. Je rejoindrai mon équipe, et nous traversons la seine pour le voir passer. Retour au sas, discussion et ensuite je resterai avec la plupart des autres membres pour encourager les différentes équipes. Il y aura une très très bonne ambiance, notamment avec l'un d’entre nous déguiser de la tête au pied en danseuse! Respect à lui! Le quatrième relayeur de mon équipe passe une dernière fois, et après réflexion, il faut que j'aille de l'autre côté pour commencer à me préparer. Petite pause pipi, et ensuite je me change. Hop en short et en t-shirt! Il fait froid, va falloir pas mal s'échauffer, ce que je fais après avoir fait le point sur comment récupérer mes affaires.
Je m'échaufferai pendant au moins dix minutes, avec quelques accélérations. Ensuite je me place dans la zone d'attente, avec Nelson qui attend aussi l'avant dernier relayeur. Après une petite discussion il voit son équipier et part donc. Mince, on est deuxième... J'attends un petit peu et voici Philippe qui arrive en me faisant signe au loin, je passe la barrière et l'attend. Le voilà!

La course:
J’attrape le dossard et part à bloc! Nelson n'est pas si loin, je veux le rattraper! Mais patience tout de même, ne pas trop donner de suite et s'écrouler ensuite. L'échauffement m'aura bien servi. Petit signe aux photographes, et j'essaye de trouver ma bonne foulée. Cette portion me rappelle le triathlon de Paris et la façon dont j'avais souffert, surtout sur la fin. Là je suis bien, mais ce n'est que le début. Un peu de vent, j'espère que je trouverai un lièvre d'ici là, mais les niveaux de tout les coureurs est très hétérogènes, je double pas mal, mais me fait aussi doubler par quelques flèches impossible à accrocher... Pont de Bir Hakem, effectivement il y a du vent, il est frais en plus. Pas possible de m'abriter, Nelson toujours en point de mire à environ deux cents à trois cents mètres, je sais que c'est les premiers, et j'ai envie d'aller chercher cette place! Descente sur les quais, vent de face, je préfère souffler et relâcher dans la descente, passage sur la boucle spéciale dernier relayeur qui ira jusqu'à la maison de la radio. Je pourrai jauger la distance qui me sépare de Nelson au demi tour, je le salue, mais il a l'air serein. C'est décidé, je veux toujours le rattraper! Le vent ne me gêne plus je peux allonger un peu plus, même si je cours à une allure que je sais ne pas tenir sur dix kilomètre (autour de quatre minute trente au kilomètre. 
Mes pieds sont bizarres...
Nous remontons des quais pour passer sous le tunnel du trocadéro, à ce moment je ne le vois plus, et les deux petites montées me font un peu perdre le rythme même si j'arrive à relancer en haut, je sens que je plafonne. Après une fanfare qui redonne du rythme, on approche de là où sont placés tous les membres de La Cavalcade. Ils font du bruit! Tendent les mains et crient pour encourager! Bon sang que c'est bon! Impressionnant! Le moral est remonté! Mais le souffle est bien fort, et j'éviterai d'accélérer. Il y a encore un tunnel à passer, la descente me fera du bien, mais je redoute la petite montée, du coup je raccourci un peu la foulée. J'essaye de relancer en haut, petit mot d'encouragement à une "Minnie" (équipe déguisée en Disney qui était dans notre bus aussi). Petite allée et virage à droite pour repasser sur le pont. Mince du vent... Je l'avais oublié celui là... Le retour va être compliqué, je le sais, j'ai bien donné, et le vent à l'air de s'être levé depuis le début de la course. Virage à droite et descente sur les quais. Outch le vent de face, froid, ça pique et freine. Dur! 
Puis le plat, le rythme n'est plus là je le sens, et je n'arrive toujours pas à trouver un autre coureur qui pourrait m'abriter un peu. Tant pis, je finis comme je peux et d'après la montre il reste un kilomètre vu que je suis au sixième. Alors je m'accroche, et continu encore à doubler quand même, mais je me fais encore doubler aussi, et je sais que ce sont des places de perdu là... Je tente le plus possible de m'abriter parfois juste avant de doubler ou quand je viens de me faire doubler. Mais ça ne sert à rien. Puis la petite côte pour remonter sur les voies supérieur, et l'approche des zones de relais. La dernière centaine de mètre, la distance annoncée est dépassée maintenant... Dernier passage aux photographes, virage à droite et direction la ligne d'arrivée! Que de monde sur les côtés, encore deux coureurs à aller chercher à cinquante mètres... Mais qui auront accélérer aussi... Une ambiance du tonnerre sur cette arrivée, les gens tapent sur les panneaux, on se croirait à une arrivée du tour de France! Passage de la ligne en 3h16min25s pour la totalité du marathon.
Je récupère, il a fallu donner pas mal, le cardio est haut! Quasiment au maximum. D'après ma montre 34min30s. Ce qui est très bien, car j'ai sept kilomètres et cinq cents mètres! Avec les résultats, je m'aperçois que notre première équipe est à une minute trente devant environ seulement... Ce n'est pas grand chose, mais pas grave, on a fait une belle course d'équipe! Les gars ont bien donnés aussi, ils ont tous fait des chronos canon, ça fait bien plaisir!
Résultat officiel:
366eme équipe sur 1377 équipes
35min16s pour (temps prit en entrée de la zone relai) 7,195 km

Après des retrouvailles, direction le Trocadéro pour un ravito final croissant/bières qui fera du bien! et retour à la maison en début d'après midi.

Trail des 7 hameaux 2017

 Trail des 7 Hameaux
14km

La saison des triathlons est bien finie. Il est temps de trouver des occupations. Le trail me manquait, et je vois une opportunité d'en faire un peu. J'avais repérer celui là. Ne me sentant pas d'attaque pour 28km, et vu mes faiblesses sur les précédents trails, je préfère m'inscrire sur le 14km. Tarif raisonnable, parcours assez sympathique et pas très loin de la maison. Inscrit début septembre, j'y serais avec mon père que j'ai inscrit aussi et où on va se faire aussi le chocotrail plus tard. 

La course:
Compte à rebours et top départ, c'est la bousculade, il faut se frayer un chemin, mais déjà le moment de lever le pied. C'est l'entonnoir, vraiment étroit, difficile de doubler sans faire un gros effort. On est qu'au début, je ne veux pas prendre de risque. Marche, bousculade, et l'entonnoir et passé, on reprend un rythme légèrement au dessus pour attaquer la descente suivante sans être gêné. Mais je n'ai pas réussi à me détacher d'un groupe, du coup la descente se fait très rapprocher, sans qu'on puisse facilement anticiper la pose des pieds et éviter les gros cailloux (se tordre la cheville quoi...), mais juste ce qu'il faut en largeur pour doubler de temps en temps. Je verrai un concurrent sur le côté se tenir la cheville tout de même. Une fois en bas, je relâche et prends un rythme de croisière, j'ai bien consulté le profil et je sais que ça remonte comme ce qu'on a descendu, et ça ne loupe pas! Belle petite grimpette où il vaut mieux marcher. Je me fais beaucoup doubler à ce moment, mais après avoir étudié le parcours, je savais qu'il ne fallait pas trop forcer au début. S'en suive quelques kilometres en montagnes russes. Sur le profil cela paraissait roulant, mais les sucessions de petits raidillons rende la chose plus compliquée. Heureusement que quelques mots sympathiques de l'organisation donne un coté originale et drôle. Jusqu'au septième kilomètre environ ce sera des montées et descentes sans pause où je me ferai doubler en descente, mais rattrappe mes places en descente. Puis on souffle un peu, du plat, un peu de bitume, j'en profite pour prendre la petite compote punch power que j'apprécie et retour en forêt. Je verrai un concurrent crier et se débattre avec les mains et en m'approchant je vois des gros insectes voler autour... des frelons asiatiques... je passe vite et les eviterai. Le pauvre se sera fait piquer à la tête... on restera 2 à côté jusqu'à ce qu'un bénévole arrive. Je repars mais entend crier encore, des filles se feront piquer aussi. Puis je réalise que mon père est derrière, et pas loin en principe, j'attends très peu et le vois arriver, passer sans problème aussi. Je repars rassuré mais un peu énervé par cette situation. On redescend et passage au niveau d'un champ, long et plat. J'ai pris ma visière pour abriter mes yeux. Passage de la route et on aborde la partie finale. Au panneau "il reste 30 000cm" et Après une montée qui aura chauffée les cuisses, un petit single un peu technique sur le flan d'une pente rende la chose très agréable et me font oublier l'épisode des frelons. Attaque de l'ultime montée, je préfère marcher quand même, panneau du dernier kilomètre mais je ne suis qu'à douze et demi... j'ai des doutes sur le kilométrage mais une fois sur le plat je prends une allure plus rapide et essaye de rattraper du monde. La sono se fait entendre, sortie du bois, passage sous l'arche des 100 derniers mètres et le compteur indique 1h29min30s, de quoi donner un dernier coup de boost et passer sous les 1h30.

Résultats:
1h29min55s   232eme sur 550 finishers et 67eme sur 122 Senior Homme

J'attends pas très longtemps mon père et direction le ravito. Petite bière local offert gentiment par mon ami Jo qui tient ce ravito puis direction la partie grignotage, et on refait la course. Petite soupe également qui sera une première et me surprendra, j'en reprendrai. Également une deuxième petite bière offerte par Jo!

En bref:
Trail sympa, bien abordé, mais les frelons m'en feront garder un souvenir moyen... 

Triathlon cross Jablines 2017


Cross Triathlon Jablines

 Distance M (1k/22k/8k)

Contexte:
Pour l'année 2017, mes objectifs étaient passés, Gray et Chantilly. Maintenant je n'avais plus de course planifiée avant la fin  de saison. J'avais bien aimé l'année passé cette petite épreuve et celà peut permettre de passer un petit week-end avec la belle famille. Du coup, hop inscription faite pendant les vacances. Je me fixerai quand même de faire mieux que l'année passée, ce qui est quand même réalisable si aucun pépin ne vient se mettre dans l'engrenage.
L'entrainement s'est fait correctement jusque deux semaines avant l'épreuve où je n'ai pas fais beaucoup de vélo... La veille petit entrainement avec le nouveau club où j'ai réalisé qu'il fallait vraiment que je règle mes freins, ce que je ferais la veille avant de charger le vélo dans la voiture (petit aller retour dans la rue quand même pour tester). Et direction chez les beaux parents le samedi soir pour un petit week-end en famille.

Jour J:
Réveillé avant le réveil, j'ai pu me préparer tranquillement pendant que tout le monde se levait doucement. Un bisous à me fille et départ vers 7h45, et seulement treize degrés au thermomètre. Un accident sur l'autoroute me ralentira un peu mais je ne perdrais que cinq minutes environ. J'arrive à la base vers 8h30, et préfère monter le vélo et prendre tout ce qu'il me faut et ne plus retourner à la voiture pour ne pas perdre de temps comme la dernière fois. Direction le retrait des dossards. Je retirerai le miens rapidement, et j'hériterai du dossard 29. J'installe ce qu'il faut, c'est à dire le dossard sur la ceinture, l'étiquette sur le vélo et la puce à la cheville gauche. Puis je cherche les toilettes. Mince... Il y a du monde... Mais faut que j'y aille donc je fais la queue. Après ma petite affaire, je prends mon vélo et mon sac pour aller me préparer au parc à vélo. J'ai opter comme l'année dernière pour un sac à dos avec poche d'eau pour le vélo, l'entrainement avec un porte bidon bricolé n'a pas été concluant. Le bidon restera à l'emplacement. Comme ravito perso j'ai opté pour le sac avec poche à eau, le bidon de 500ml avec une pastille d'iso High5 que j'ai eu à Chantilly, une compote Punch Power à la pomme et le classique gels antioxydant et boost. Tout est prêt rapidement, pas besoin de beaucoup de chose, J'écoute le briefing en enfilant le bas de ma combi, mais la plupart je connaissais déjà et à part non dire que c'était boueux (vu les pluies tombées les jours précédents, c'était prévisible) puis je vais poser mon sac à la consigne, et garde juste les clés de voiture que je devrais donner à la famille. Ils ne sont pas encore arrivés, alors je suis obligé de les donner à quelqu'un en attendant...
Le speaker est là et ça tombe très bien! Merci à lui. Je ne verrai mon beau père qu'à une minute du départ, juste le temps de lui dire à qui je les avais confié et de revenir dans la masse que la sirène du départ retentit!

La course:
Natation:
C'est parti! A l'arrière du peloton, j'essaye de doubler pendant l'entrée dans l'eau. Il y a du monde, mais l'eau est claire et agréable, ce qui me permet de suivre des pieds. Mais je ne me sens pas bien et je sens bien que le manque d'entrainement natation me le fait payer... A l'approche de la première bouée je me sens également comprimé dans la combinaison. J'essaye donc de me calmer, et ne pas arrivé au stade de panique. Du monde à cette première bouée, mais c'est passé plutôt tranquillement, la prochaine n'est pas visible vu qu'on a le soleil en face... Donc j'opte pour trouver des pieds et suivre. Ce qui fonctionne plutôt pas mal. Malheureusement pour moi, mon défaut de virer à droite reprend le dessus et je perd les pieds du gars. La seule manière d'apercevoir la bouée est donc de brasser de temps en temps. Virage à la bouée, direction la plage pour la sortie à l'australienne. Là aussi pas trop de point de repère, il y a des nageurs sur une zone assez large, mais je scrute régulièrement devant. Un gars à ma droite va à la même vitesse, je m'aligne sur lui du coup. La sortie est visible après quelques minutes, et le fond se voit, enfin les algues plutôt... Je nage jusqu'à ce que mes mains touchent le fond et je me redresse et va trotiner sur la plage pour replonger ensuite. Pffiou! Ça m'a épuisé! Du coup je rentre en marchant et me remet à nager difficilement. Je retrouve petit à petit le rythme. Je suis seul maintenant, personne à proximité, je peux nager à mon rythme. Juste avant la bouée rouge un brasseur se met devant moi et je le contourne, hop, plus qu'une bouée et c'est la ligne droite de fin de cette épreuve. Jusque là ça allait, mais voilà qu'en relevant la tête pour voir où se trouvait la sortie d'eau je me prends une vaguelette qui me fera boire une bonne tasse et me donnera un haut-le-cœur immédiat et à deux doigts de lacher une galette dans l'eau. Je me tourne sur le dos pour respirer et faire passer, première fois que ça m'arrive... une fois que c'est moins intense, je me remet à nager mais c'est moyen... puis le ventre s'y met, une envie de faire pipi (la même qu'à Chantilly). Cette fois pas question de s'arrêter à vélo, donc hop! Dans la combi. Ça soulage bien! Tout ça en nageant, c'était plutôt marrant. La berge est là, pareil je nage le plus possible pour ne pas avoir à marcher trop dans l'eau. Pouf ma main frole le fond je me relève, doucement pour garder un certain équilibre, et trotine jusqu'au parc à vélo, petit encouragement de la famille. Je dezipperai juste la combi pour ne pas être trop comprimé mais garderai les manches.
Temps natation: 25min47s

Transition 1:
Entrée dans le parc, pas mal de vélo encore, emplacement facile à trouver vu la largeur, c'est vraiment agréable. Je retire ma combi... mais je galère. J'aurai des difficultés pour enlever chaque membre, mais j'y suis arrivé tant bien que mal. Chaussures, sac à dos, casque lunette puis ceinture dossard et j'attrape le vélo pour sortir. J'ai l'impression d'avoir passer un temps fou!
Temps t1: 1min44s

Vélo:
Grimpette juste après la ligne, j'ai le souffle rapide, la transition m'aura fait monter le cardio, il ne faut pas que j'appuie trop maintenant... alors je fais bien tourner les jambes. Je bois aussi un peu même si le ventre n'a toujours pas l'air au top à cause de la tasse. Le circuit doit être identique, donc je me souviens de quelques passages délicats mais plus où ils se trouvent exactement.
Premier passage dans l'herbe, c'est dur, ça freine et je suis toujours limite à être dans la zone rouge. Mais enfin un petit chemin. Obligé de me mettre un peu sur le coté pour laisser passer les bolides, impossible de les suivre, je préfère récupérer. Un gars à l'air de rouler à la même vitesse que moi à une vingtaine de mètre devant, je fais un léger effort sans trop forcer non plus et je me cale dans sa roue. Cela me permet de récupérer, le souffle redevient un peu normal et je le doublerai un peu après, dans ne descente un peu large. Je prendrai aussi le temps de boire encore un peu, je sais qu'il va faire un peu chaud sur la course à pied, et il vaut mieux éviter un coup de bambou. J'aperçois un vélo similaire au miens que je double, je me sens obligé de lâcher un "chouette vélo", ce à quoi j'aurai une réponse mais j'ai pas bien compris... En plus une petite butte oblige à bien forcer sur les pédales, mais ça passe sans descendre du vélo contrairement à certains. Légère descente et nous nous trouvons sur un chemin en terre légèrement humide, plutôt sympa. A un moment, une flaque d'eau/boue sur toute la largeur du chemin, certains posent pied à terre et veulent passer sur les côtés... Au briefing ils l'ont dit: ça passe au milieu! Alors on s'en fou on plonge plein centre! ça passe! Bon, un peu d'éclaboussure, mais c'est ça le cross triathlon! Si on revient tout propre ce n'est pas drôle! Check rapide, les chaussures sont trempées, les pédales aussi, du coup ça glisse un peu.
Je retrouve une roue à suivre, puis je repasse un peu devant, mais sur le demi tour plus loin je vire un peu large dans le virage en épingle et me retrouve un peu hors chemin. Petite faute donc mais sans conséquence, ouf! Le final ma fera appuyé un peu plus sur les pédales, j'ai trouvé un rythme, je ne monte pas trop en intensité pour gérer correctement la course à pied derrière.
Fin du premier tour pas entendu d'encouragement me destinant, mais pas mal de monde, ça fait plaisir. Le deuxième tour sera plus intéressant, avec une belle chute dans la flaque de boue du concurrent juste devant moi, j'aurai juste mal géré les deux petites montées où je suis arrivé trop lentement. Prise de la compote punch power dans un temps calme du parcours. Des gars se seront trompés de chemin en tirant tout droit alors qu'il fallait tourner à gauche (bien visible en plus...), et le final où j'ai pu appuyer un peu, une ambulance en bas d'une descente laisse penser à une mauvaise chute, du coup il a fallu jouer de prudence et finir en tournant bien les jambes, encouragement de ma petite femme qui me fera bien plaisir! Descente du vélo et zou dans le parc!
Temps vélo: 1h05min

Transition 2:
Les jambes sont un peu lourdes, les efforts fait juste avant me le font payer. Pose du casque, des lunettes, du sac et je prends avec moi la casquette. Jee dirige vers la sortie ensuite en tournant mon dossard.
Temps t2: 1min44  (identique à t1 oui!)

Course à pied :
La foulée est bonne, et je suis à priori autour de 5'15/30 en allure. C'est ce que je veux viser de toute façon. Petite modification par rapport à l'année dernière, montée sur la petite butte qui tirera sur les les mollets, et passage assez sympa sur cette butte. Puis descente vers le parking (moins intéressant mais pas long, ça va. ), et arrivé à la faveur d'une petite descente au début de la boucle. Ravito express, coca que je prendrai rapidement et repartirai sur une base de 5'10, c'est un léger faux plat descendant. La boucle est similaire à l'année dernière, sauf la fin qui évite le passage avec les barrières assez casse pied (bon point!). Toujours autant de supporters sur les bords du chemin, c'est vraiment top! Je gèrerais bien les deux premières boucle, puis prendrai un gel boost avant le dernier ravito et donnerai le gobelet au p'tit gars qui était en train de les ramasser. J'augmenterai doucement l'allure et doublerai un petit paquet juste avant la dernière ligne droite d'arrivée. Première fois qu'un triathlon se passe bien de a à z, et je termine très content de moi (preuve en photo où d'habitude je miné par la course), et j'ai même laissé la féminine finir tranquillement devant moi car à ce moment ça n'aurait plus servit à rien de finir au sprint (surtout que les féminines sont parties deux minutes après nous).
Temps cap: 38min17s


Au total 2h12min32s  et 207eme sur 326 classés 
Dans la catégorie senior homme: 80eme sur 111.
Ce qui est plutôt sympa, mais à relativiser toutefois, car il y avait beaucoup de "non triathlete", qui était là juste pour une occasion.
Petits bancs juste après la ligne où je récupère un peu et enlève mes runnings qui m'ont fait mal aux pieds...
Puis ravito rapide, quart d'orange coca et quatre quart que je prendrai au pique nique.
S'en est suivi une petite douche froide en extérieur pour se laver et un petit pique nique en famille sur la base qui fut bien agréable au soleil.

Prochain rdv sur un trail, depuis le temps ça me manquait un peu à Magny les hameaux.

Triathlon de Chantilly

Triathlon du château de Chantilly

Distance M (1,5/45/10km)


 Contexte:
Black friday 2016, un code promo + une réduction d'inscription de base, je n'ai pas raté de m'inscrire à cette série de triathlon qui m'a l'air bien rodé.Celà me laisse largement le temps de me préparer, en plus les copains de club s'y inscrive aussi!
L'entrainement se passe bien, j'ai pu courir et nager pendant les vacances, mais pas de vélo qui est resté à la maison.

Jour J:
Réveil à 6h. La météo a annoncée une bonne journée, mais ce matin le ciel est un peu encombré... Je ne vérifie pas, j'avais regarder la veille au soir, et je fais confiance... Bref, petit déj, et finalisation de la préparation des affaires (bidons et autres imprévus de dernières minutes). Puis je vais réveillé ma femme et ma fille, qui souhaitent toujours venir. Je pars ensuite charger la voiture, et là j'entends un grondement... Je laisse, l'orage doit être en train de partir...
Tout le monde en voiture, départ 7h20, arrivé prévus 8h10, ça laisse un peu de temps mais je commence à me demander si j'aurai le temps de tout préparer tranquillement... Mais bientôt c'est une autre problématique qui va se poser... L'orage est bien là, la pluie redouble de puissance. La décision est prise, je fais demi tour et je ramène les filles, pas question qu'elle passe la matinée dans la voiture ou à patauger dans la boue alors que nous avions rien prévu. Du coup j'y retourne, mais là ce n'était plus vraiment 8h10 l'arrivée prévue... Bref, gros coup de stress, et une bonne conduite me font arriver à bon port malgré la route détrempé. Voiture garé, je m'équipe rapidement, et pars en vélo, je ne suis pas dernier, ouf! Passage par la grille avec contrôle des sacs, puis au pointage, et enfin au retrait des dossards. La pluie semble se calmer. Le cadre est joli, Un beau et grand château, je m'attendais à plus petit. Dossard en main, j'installe le tout et passe dix bonnes minutes à chercher ma ceinture porte dossard... du stress, et encore du stress... Les premiers du Gantelet (le longue distance, partis une heure avant en principe) sortent seulement de l'eau. Là je me dis qu'il y a du retard. Entrée dans le parc à vélo... surprise, c'est placement libre (mais par vague quand même)... Mince, je me mets où moi, plus de place... Ou si, tiens, en vlà une juste à l'entrée du parc, mais sur des cailloux. Pas grave. Une préparation plutôt rapide, et une fois fini, combi, hop les jambes et on verra le reste après. Damien viendra me saluer, il a dû me voir de loin (j'avais vaguement chercher, mais avec ce monde...). Luc nous rejoindra ensuite pour prendre le chemin de la mise à l'eau qui n'est pas vraiment à côté. La vague des bonnets verts n'est toujours pas parti, nous avons encore largement le temps. Une fois la vague verte partie, à notre tour. Briefing en français puis en anglais, et je me rends compte qu'il y a pas mal d'étrangers. On comprend également qu'il y aura 2 tours en natation. Puis mise à l'eau. Au bord je m'aperçois de la couleur de l'eau marron... Ça va me changer de la piscine et méditerranée... puis on pose les pieds "au fond"... de la vase... horrible! Une sensation très désagréable. On attend le signal. L'eau était annoncée à 20,5, mais je pense qu'elle l'était beaucoup moins, 18 ou 19 peut être. D'ailleurs une fille à ma gauche paraissait frigorifiée. Plus que le signal...





La course:
Natation:
Top départ! et c'est parti dans cette eau vaseuse et très noire, je commence le crawl de suite. Mais rapidement, c'est la galère. Du monde, une eau sombre et des algues à gogo. Et elles sont légèrement urticantes, je crois qu'il vaut mieux ne pas voir finalement sous l'eau. En mode brasse j'aurai même l'impression qu'elles me retiennent les pieds. Horrible! Le soleil arrivera pendant cette première boucle, et il sera pile en face. Mes lunettes que je n'ai pas pu préparer, et donc avec de la buée, impossible de voir à plus de un mètre... Je subi énormément, et dois suivre les autres nageurs. Des températures vraiment différentes en fonction de là où on se trouve, et parfois sur des "courants" froids, une petite envie pipi se fait sentir, mais impossible, je n'arrive pas à faire dans la combi... (Je ne sais pas comment font les autres...) Deuxième boucle identique, avec toujours un peu de monde. Sur la fin j'arrive à faire un peu plus de crawl, mais dans la dernière ligne droite, bizarrement il y a moins de monde. Normal, je suis trop décalé sur la droite... Maintenant que je le sais, je pense corriger, mais après plusieurs mouvements sans correction, je me mets sur le dos et nettoie l'intérieur des lunettes... C'est mieux d'un coup d'y voir quelque chose... Un gars nous attend à la sortie pour nous aider à nous relever. Ouf c'est fini.
Temps et classement:
38min49s   620eme/880

T1:
Début d'une looonnngue transition. Quelques marches, contournement d'une fontaine, encore des marches je trottine sans trop forcer, je commence à me mettre dans la tête le vélo. Quarante cinq kilomètres quand même. Un peu de mal à enlever la manche, quelques pavés... et enfin l'entrée dans le parc à vélo. Je retrouve mon emplacement facilement. Combi retiré, j'enfile les chaussures de vélo, et réalise la même transition qu'à Gray, je cours vélo à la main avec les chaussures déjà enfilées. Je me sens mieux comme cela. Ce n'est pas trop long, disons juste suffisant, et nous voici sur la petite allée de la montée sur le vélo. Je saute et enfourche le vélo prêt à clipser mes chaussures tout en roulant.
Temps et classement:
3min58s    306eme/880

Vélo:
Début de parcours sur cette allée pour sortir du parc du château. Avec ce qu'il est tombé, il y a de la boue, quelques pavés, je joue la prudence et n'essaye pas de doubler. Pas facile. La sortie, toujours un peu de boue, même sur la chaussée, avec tout ce passage de vélo! Du goudron! On relance, et surprise, un ravito! Déjà?!? Je sais qu'il y en a un plus loin après le vingtième kilomètre. Et puis, ça me relance l'envie de faire pipi... Mince, ça ne risque pas de passer là. Bon, je force un peu histoire de penser à autre chose et dépasser quelques concurrents qui se ravitaillent. J'avale une première compote pomme banane de punch power, il n'y a pas à dire, je les trouve top. Rapidement on arrive à Senlis, où on effectuera l'aller retour, et donc croiser des concurrents devant moi. Alors je cherche voir si il n'y a pas Damien ou Luc, mais ne les vois pas. Par contre il y a du monde, et je trouve les distances plus que limite... et pas d'arbitre sur cette partie... Bon tant pis, restons dans notre course. D'ailleurs, je vais à la même allure que le concurrent qui me précède, je reste calé derrière lui à distance, et il double même deux voitures coincées par une concurrente qui ne va pas très vite. Sortie de Senlis, un peu moins chargé, route large avec un revêtement extra! Sur les prolongateurs c'est un vrai bonheur. Je double un peu en plus. Mais il faut faire attention, route assez fréquenté par les voitures, il me semble même qu'il s'agit d'une nationale. Un concurrent s'arrête sur le côté pour une pause pipi semble t-il, va falloir que je fasse de même, je sens comme une crampe dans le bas ventre. Alors je trouve une petite route sur la droite et hop soulagement. Enfin c'est ce que je pensais mais bizarrement le mal de ventre ne passe pas... ravito, je balance mon bidon d'eau que je n'ai bu qu'à moitié et on nous tend des bidons sans nous dire ce que c'est, donc au hasard, et ce sera une boisson iso de High5 le sponsor de l'événement. Je goûte rapidement. Bof bof. Mais ça ira en couplant avec l'autre bidon de boisson iso viteffort qu'il me reste. Les kilomètres déroulent, toujours plat, trente cinquième kilomètre, les douleurs  au ventre commencent à s'intensifier et j'éprouve des difficultés à appuyer sur les pédales. Quarante, puis quarante-cinq je pense que c'est fini, mais pour avoir visualisé le parcours avant, il reste encore pas mal... heureusement que le dos tient le coup, c'était pourtant ce qui me faisait le plus peur avant le départ. Impossible de me mettre sur les prolongateurs, ou pas longtemps, à cause de la gêne au ventre. Du coup je trouve ça très long, et puis la fin du parcours approche, l'allée pour rentrer dans le parc du château est là, je préfère encore une fois la sécurité. Enfin la ligne, je descend avec mes chaussures aux pieds cette fois, pas très vite donc car pas l'habitude.
Temps et classement:
1h35min51s   535eme/880

T2:
Je trottine chaussures aux pieds, mais rapidement obligé de marcher. Encore du monde et passage étroit, les concurrents de devant marchent et je n'ai pas la possibilité de doubler. Je prends mon mal en patience tout en ruminant un peu... j'entre dans le parc je cherche ma place... je ne la vois plus... pourtant j'ai laissé mon sac, donc plutôt visible. Mais je ne regardais pas dans la bonne allée. Vu! Enfin! Pose du vélo, du casque, j'enlève les chaussures vélo facilement et mets mes chaussettes puis mes chaussures. Je bois un coup. Prends ma casquette et pars en courant. Ouille! Le ventre... mince, j'ai des crampes dans le bas ventre qui ne passe pas. Ça me rappelle Jablines l'année dernière. Pareil je trottine doucement en pensant que ça va passer. Sortie du parc en ayant tout contourné. 
Temps et classement:
4min13s   699eme/880  (les chaussettes m'ont pris du temps...)

Cap:
On rentre sur les petits chemins et dans la forêt, l'allure est vraiment faible et je n'arrive pas à me motiver et un peu peur d'empirer la chose. Plus de spectateur, il y a encore pas mal de concurrents quand même, donc le moral n'est pas trop bas ça va. Deux premiers kilomètre assez réguliers, mais à un peu moins de dix kilomètres heure, ça fait juste. Puis les douleurs s’amplifient, et je marche... Parfois même je m'arrête quelques secondes pour me plier en deux. J'alterne trot et marche. Je remercie tous les concurrents qui m'ont encouragé à ce moment là, qui eux étaient sur une bonne allure! Ensuite on me prévient d'un ravitaillement, ouf! je pense qu'avec du coca le maux de ventre pourra passer un peu et diminuer. J'arrive en marchant tellement je suis à la ramasse. Je demande du coca, mais il n'y en a pas... J'hallucine... c'est eau, boisson iso et des gels high5... je prends juste un gobelet d'eau alors et repars. Je me remets un peu à courir mais ce n'est toujours pas ça. J'alterne encore une fois. Passage au parking, pas le plus "funky" de toute la course... Un couple de je ne sais plus quel club me double. Je me décide à les garder en vu, et me fait enfin un objectif. Je repars, environ à l'entrée de l'hippodrome qui correspond au kilomètre cinq, donc la moitié. Une longue ligne droite tout le long de l'hippodrome! La surface au sol est dure, pas de petite cote ou autre qui pourrait faire un changement de rythme et donc j'arrive à stabiliser mon allure. Malgré quelques petites relances de douleurs, j'arrive à maitriser. on contourne ensuite pour prendre le chemin du retour. Je suis content de moi, j'arrive à maintenir, l'allure n'est toujours pas top, mais je commence à voir ici et là quelques gars en galère aussi. Normal, la chaleur est bien présente sur cette partie contrairement à la forêt où il faisait plus doux. Autre ravitaillement, vers le kilomètre sept et toujours aucun coca. Bon ben, j'espère en trouver à l'arrivée. 
 
Je redouble le couple, vois un concurrent couper le parcours (honte à lui), le château parait encore si loin, mais j'aperçois un peu d'eau, ça ressemble au canal, donc plus qu'à longer cette partie et c'est l'arrivée. Le moral est reboosté! Je vois les bouées qui commencent à être ramassées, puis le canal principal, l'allée finale que je préfère prendre à l'ombre car il fait très chaud. Et enfin on voit le bout! J'entends au loin un "allez Yo!" Ce doit être Luc ou Damien qui m'ont repéré, mais je ne les vois pas bien encore, et je commence à accélérer un peu. Puis je les entends encore, je regarde, oui je les vois sur un muret, et leur fait un signe, mais c'est dur. Quelques marches comme pour la sortie de l'eau et le petit virage pour arrivée sur la finish line. Enfin! Que j'ai souffert sur la fin!
Temps et classement:
1h11min03s  801eme/880


Temps total:
3H33min54s  712eme sur 880 finishers

A retenir:
Orga sympa, bien rodé vu le nombre d'athlètes avec cependant quelques bémols:
Parc à vélo un peu "à l'arrache", dommage de pas mettre par numéro de dossard et par club. Ravitaillement sur la course à pied sans coca... C'est rare car à ma connaissance j'en ai toujours vu sur toutes les courses. A vélo à part le bidon, j'ai pas vu ce qu'il y avait d'autre.
Les transats après la ligne d'arrivée un bonheur! Je m'y suis installé quelques minutes pour récupérer avec un verre de coca, un gâteau et des fruits secs, ce qui m'a requinqué!
C'était à faire! Je n'avais pas fait de grosse orga depuis Deauville, ça me change des petites épreuves où il n'y a plus beaucoup de monde sur la course à pied.

rdv à Jablines fin septembre pour le dernier triathlon de la saison

Championnat de France de Triathlon

Triathlon de Val de Gray
Distance M (1,5/42/10 km)



Contexte:
Ayant dans l'idée depuis mes débuts en triathlon de participer à un championnat de France, j'avais repérer cette épreuve depuis l'annonce. Pas incrit, mais j'ai participer au jeu Facebook pour gagner un dossard sur l'épreuve distance M, du coup plus d'excuse, je devrais m'y coller. L'hébergement réservé seulement deux jours avant, un petit gite dans un château, avec piscine, de quoi passer un week-end en famille sympathique.

Jour J:
Réveil tranquille, l'épreuve à lieu l'après midi. Petit dej au gîte, puis on se prépare pour se rendre sur le site que j'aille retirer mon dossard. Sur place j'essaye d'apercevoir Olivier qui cours sur le L du matin, mais je ne le verrai pas... retrait du dossard, marquage au mollet, puis je vais chercher ma veste au stand "boutique". Cadeau plutôt sympatoche, j'en avais pas encore eu de ce niveau. Puis direction le parc pour jouer un peu avec ma fille. Retour au gîte, et là je me mets dans ma bulle. Préparation des affaires, repas du midi, remplissage des gourdes que j'ai failli oublier. Tout à l'air ok, on y va. Bisous aux filles qui préfèrent profiter de la piscine, et pourront faire une sieste confortable et je me rends sur le lieu de l'épreuve. Garé au grand parking de la halle, je finis les préparatifs, me change avec mes affaires de course, gonflage des pneus que j'ai préféré faire au dernier moment compte tenu des températures et du vélo resté dans le coffre. Tout est ok, direction le parc à vélo. Contrôle par l'arbitre, ok. Le parc est tout en longueur sur la route. Très agréable, facile de se repérer et permet efficacement un bon sens de circulation pendant l'installation  (qui souvent est un peu le bazar). Là le stress est bien présent, mais j'arrive à le contenir en me concentrant sur la preparation de mon emplacement. Je pose la combi sur le vélo, cherche mes lunettes de natation, pas possible de mettre la main dessus... elles sont dans le sac de piscine que j'ai laissé dans la chambre... l'angoisse... le speaker est à côté, j'en profite pour lui demander de passer une annonce, chose qu'il fera rapidement, merci à lui. Puis les deux gars du club de Vesoul d'à côté, à qui javais demandé une paire mais qui n'en avaient pas discute avec un de leurs coéquipier. Sauvé ! On me prête des lunettes ! Merci à eux ! Et deux minutes après l'un d'eux m'annonce : "tu peux laisser ta combi dans ton sac, l'eau est à plus de 24". Bon bah on la range, sans m'affoler pour autant. Une fois les affaires prêtes, je pars vers la mise à l'eau tout en me demandant si Olivier n'est pas dans le coin. Rien. Bon ben je vais piquer une tête pour me rafraîchir. La température sur ce tri sera plutôt élevé ce que j'apprécie, et sais gérer. Puis je me place dans mon sas, senior, deuxième vague à partir sur les quatres. La première sera les féminines, quinze minutes avant nous. Je regarde le spectacle du départ donc. Puis c'est à nous de nous placer, je laisse les furieux devant, vu le plateau de ma catégorie, ce sera relevé ! Donc je me place derrière et sur le côté, car la première bouée va arriver très vite. 

La course:
Natation:
Coup de pistolet! C'est parti sur la moquette bleue dans l'eau. Je longe la ligne qui délimite la fin de la première boucle au départ, je prends donc la première bouée au plus large. Puis je suis le groupe, la prochaine est loin et avec les lunettes de pret je n'y vois pas grand chose en fait... elles sont vraiment faite pour la piscine... du coup je brasse pour y voir clair et définir ma trajectoire, sauf que je ne peux plus me mettre en crawl, car je n'ai plus de repère et ça me perturbe beaucoup. Je suis dans les derniers, et me fait doubler par deux autres concurrents, un en crawl, un en brasse, et je resterai tout le long assez proche. Je prends la dernière bouée de la boucle, et fait face aux vétérans qui s'apprêtent à s'élancer. Chouette, je vais assisté aussi à leur départ ! C'est une vraie machine à laver... impressionnant de les voir passer si proche. Bon à mon tour, sortie à l'australienne, j'aime ça. Puis on longe la berge, sans avoir de point de repère... les bouées du demi tour sont loin, plus hrand monde devant (les deux gars sont plutôt loin), et les lunettes n'aident toujours pas. J'alterne avec des petites phases en crawl. La bouée que je devinais de loin était en fait la seconde à passer, et le gars juste devant en crawl ne l'avait pas remarqué et fonçait en coupant le parcours. Je crois qu'il s'est fait rattraper par un canoë, car il s'est retrouvé avec moi sur la dernière ligne droite. Les vétérans nous ont rattrapé d'ailleurs. Sortie de l'eau par un escaliers, je regarde ma montre, trente cinq ou six minutes. Correct, sans combi, en lunette de prêt et en brasse. Je sors sous les encouragements, il y a encore du monde car c'est la fin des seniors  mais les premiers vétérans. 
Temps natation : 37min09s  281eme temps

Transition :
Je repère rapidement mon emplacement, mes voisins étant déjà partis. Casque et lunette pour commencer, puis mes chaussures de vélo, sans les chaussettes que je pensais mettre lorsque j'ai fais la preparation. Ceinture porte dossard et compote dans une poche. Et zou! Direction la sortie en courant avec mes chaussures de vélo, une première ! Jamais tester avant, bah ce n'est pas si terrible. L'arbitre signal la ligne avec son drapeau, il n'y a plus qu'à monter sur le vélo. 
Temps T1: 1min38s

Vélo :
Début du parcours agréable, la route est petite par contre, mais ça va. J'ai des envies d'appuyer mais je me modère. J'avais repéré quelques points clés du parcours. J'ai pris ma compotes au début. Les premiers kilomètres défilent, puis on repasse la saone, et là je sais que ce sera un peu moins plat. De petites côtes viennent s'ajouter au parcours. Les dix premiers kilometres sont passés. J'ai bien bu, il fait chaud. Une bosses un peu plus raide que les autres, une voiture sur le bord, et des gars qui nois encourage, ça c'est génial ! (Par contre sur leur pancarte "monte une dent" m'a fait rire... C'est pas descend plutôt ? Bref, retour sur petite route, et je passe l'écriture 20km affiché sur la route, donc c'est presque la moitié. En haut d'une bosse, sensation bizarre, qui me rappelle celle à longchamp lorsque j'avais crevé... j'essaye de regarder le pneu arrière mais n'y vois pas grand chose, des petites secousses viennent me confirmer la crevaison. Vingt deuxième kilomètre... la poisse, il m'en reste vingt.... est ce une cravaison lente ou dois je réparer ? Je m'arrête à lombre d'une habitation et prends la decision de regonfler de suite et de voir par la suite. Mais ça tiendra quatre kilomètre. À nouveau un coup de pompe en pensant m'arrêter tout les cinqs kilomètres. Le calcul est raté, plus ça va, moins ça tient... au trente troisième kilomètre je me décide enfin à m'arrêter  (toujours à l'ombre ) et à réparer. Une moto sécurité viendra à mon niveau car je suis un peu sur la route. J'ai fini mais en fait non, j'ai fais dérailler la chaine en remettant ma roue au passage... bref. Je repars, chambre à air sur les épaules, la motivation c'est couci coussa. Je reconnais le final, et vois les concurrents courir. Ça me remotive, je vais courir et pas abandonner! C'est les championnats de France, je veux être classé point. Peu importe le temps. Je déscratch mes chaussures que je laisserai sur le vélo. 
Temps vélo: 1h54min28s  330eme temps
Je ne suis pas dernier, je vois que ça s'affaire encore dans le parc. J'enfile rapidement casquette et chaussures running, prends une compote que je glisse dans la poche, mais qui tombera à la sortie du parc, m'obligeant un mini aller retour... 
Temps T2: 2min12s

Course à pied :
je prends de suite la compote pour pas mencombrer du coup. Je la rentre dans la poche en essayant de la caler pour plus qu'elle tombe. Un concurrent me double et me lance:"sympa ta casquette", on avait la même, la Hoka que j'ai reçu à Deauville. Je retrouve ceux qui ont terminé leur première boucle. Petite douche mise à disposition, j'y passe direct ne voulant pas me surchauffer. Ravito, une bouteille d'eau que je garderai un moment. On passe vers la halle, puis un petit parc et le pont sur la Saône, un nouveau ravito de l'autre côté, je prendrai un coca et sur la fin j'aperçois un plat de saucisson! Trop bon! Ça fait du bien au moral à ce moment précis. Un aller retour sur le chemin de halage, en face du site de l'épreuve, on entend le speaker, les encouragements, ça y est, la frustration a laissé la place au plaisir. La deuxième boucle sera tout de même plus dur, mais je repasserai mon jumeau de casquette, et finirai en voulant passer sous les une heure du 10 km, qui sera chose faite de quelques secondes. Ligne d'arrivée au top, bien qu'il n'y ait plus trop de monde. Ravitaillement final, des gâteaux, du coca, des benevoles présentes. Juste ce qu'il faut. 
Temps Cap: 59min20s  267eme temps 

Temps total: 3h34min49s
Classement : 
318eme sur  327 arrivants
13eme de ma catégorie  sur 13 arrivants (et 14 partants)

Bilan:
Du côté positif:
-belle gestion de la chaleur
-joli week-end passé en famille malgré l'épreuve "ratée"
Du côté négatif :
-je savais mon pneu plutôt juste, j'aurai dû m'y atteler avant
-natation toujours faible... il y a peut être l'excuse des lunettes, mais l'orientation dans ce domaine n'est pas mon point fort....
-Course à pied un peu en deçà de ce que je souhaitais, je n'arrive pas à avoir une meilleure allure sur un M

Rdv fin août à Chantilly, toujours sur un M

Triathlon Brin d'Amour

Triathlon Brin d'Amour

Distance M (1,5/40/10km)

04/06/2017

Contexte:
Il est temps de passer à la distance au dessus. Un triathlon distance olympique, avec 1500 mètres de nage, 40 kilomètres de vélo et 10 kilomètres à pied. Week-end de Pentecôte et donc idéal pour placer un triathlon, surtout que le dimanche après midi quand il faut 2h de route pour rentrer en plus et reprise du boulot le lundi, pas top. Là le lundi est férié (enfin rtt imposé surtout), du coup c'est parfait!
Après celui de la vallée de l'Iton j'ai donc eu un petit mois de préparation.

Jour J:
Réveil tranquillou. Départ à 14h et 2h de route, sac fait la veille, mais que je vérifie quand même. Au menu du petit déj, céréales, tartines avec pain de la veille et gatosport Viteffort. Préparations des sandwichs pour le midi et place au chargement de la voiture. Départ à 10h comme convenu. J'ai préféré passer par les nationales, C'était sympa. Petite pause pipi juste avant d'arriver sur le site. Sur place, un grand parking juste à côté du site, c'est un gros plus! Du coup, je retire mon dossard rapidement, petite casquette au couleur du triathlon (rose), qui ira à merveille à ma petite supportrice. Petit repas sur la plage de la base et je retourne commencer à me préparer. Dossard, étiquette sur le vélo, puce et c'est tout. Parc à vélo, dans la première vague d'arrivants. Je sors tout du sac et prépare. Attention au côté des chaussures (gauche/droite)! À desserrer les scratchs. Tout est bon, je peux aller faire encore un pipi. De retour, j'enfile le bas de ma combi et retrouve mes supportrices (filles, femme et maman qui ont fait le deplacement). On discute en attendant le briefing. Enfin le briefing, je pourrai en savoir plus sur le parcours natation qui n'était indiqué nul part... l'arbitre nous parle des bouées, mais on en voit que deux... la première à droite, les autres à gauche et dernière à droite... bref, j'ai pas tout compris, comme beaucoup!
Bises à ma femme et je vais tater l'eau. Elle est chaude, 23 degrés j'ai entendu. Je nage un peu, ma combi ok, mais la puce doit être resserrer. Départ dans l'eau, je me place vers le milieu, trop de monde sur le droite... on attend un peu, le temps de me retourner, ça va, juste 2 gars derrière qui devrait partir comme moi.

La course:
Natation:
Le coup de départ retentit, c'est parti ! Bien positionner, je m'élance gentiment. Pourtant je me fais bousculer et prends des coups... Les gars qui étaient derrière partent fort, on aurait dit qu'ils ne voulaient que "bastonner"... bon on se reconcentre, et on vise la bouée d'en face. Petit regard derrière, personne... outch ça fait mal... regard à droite au loin, c'est bon le peloton est plus loin. Première bouée, ça se resserre et il y a du monde, je prends l'intérieur par obligation mais ne me fait pas nager dessus, ouf! La suivante... là c'est la grande question. Où allez? Je suis le monde, et lève la tête assez fréquemment. Je la distingue à peine... le rythme est là, et je ressens que je suis lent, la fréquence des bras n'est pas assez élevée,  c'est à mon avis ce qu'il faut que je travaille et pourquoi pas apprendre à nager en 3 temps. Il n'y a pas trop de monde, donc on a la place de nager tranquillement. Deuxième bouée passé, la suivante j'avais un peu repérer avec les filles et je commence à comprendre le parcours. Il était temps! Il n'y a pas grand chose à rajouter sur cette partie. Sur la fin, l'arche me parut loin... et pourtant mes mains commence à toucher le fond... tout mou... ce que je déteste. Je nage jusqu'au plus près. Et me met debout doucement. Ça va, la tête est là mais je suis affecté par cette natation. J'enlève le haut de la combi sans problème cette fois.
Temps natation: 37min35

T1:
Je repère bien mon emplacement, je suis encore lucide, de toute façon avec tous ces vélos en moins c'est beaucoup plus facile de le voir de loin. Mon voisin est aussi en train de se changer, je crois qu'on a fait la natation pas très loin. hop hop plus de combi, lunette casque, ceinture porte dossard et la compote qu'il faut que je prenne sur le vélo. j’attrape mon vélo et je me dirige dans le sens opposé.  Après je ne sais plus où aller, mais les bénévoles m'indiquent assez bien, et je reçois des encouragements qui font bien plaisir de leur part au niveau du ravito final. je passe sous l'arche, puis après aucune vrai info... est-ce que je peux monter sur le vélo, est-ce qu'il faut aller jusqu'à la route... Aucune idée, mais dans le doute, je préfère ne pas avoir de soucis donc je continu en courant. La route, enfin! C'était long, hop je saute sur le vélo, les pieds dans les chaussures.

Vélo:
Je serre mes scratch, et commence à rouler fort pour me donner du rythme. L'objectif est clair, tenté le trente de moyenne sur ces quarante kilomètres. Terrain que j'avais repéré plat, donc faisable. Un bénévole me lance "n'oublie pas de boire! Il fait chaud!", c'est vrai qu'on sort de l'eau et qu'on y pense pas forcément. Hop une petite gorgée de chaque bidon. J'appuie et je guette le compteur, objectif le garder avec 31/32 d'afficher. Sauf que ça commence mal, ce que j'avais cru plat est en fait un faux plat montant sur le début. Je gère, tout en me disant que si on monte... forcément on redescendra après. La route est de bonne qualité et être sur les prolongateurs est un plaisir. Petit problème néanmoins, mon équilibre est moyen, et je manque par deux fois de me retrouver dans le fossé... sans doute la natation qui m'a entamé. Je roule bien, J'arrive à rattraper des concurrents, certains avec des guidons de vtt... passage en forêt, on ressent la fraîcheur. La boucle se termine et j'entame le deuxième tour. Je suis content, je n'ai pas vu le premier me prendre un tour. J'en profite pour manger un peu, une compote de Punch Power. Produit que j'apprécie à vélo par la simplicité d'utilisation et le goût. Ensuite difficile de me remettre en position aero, le bas du dos est douloureux et je dois faire quelques mouvements de dos pour calmer un peu. Je comprends pas, ce doit être la natation car à l'entraînement je peux rester un certain moment sans ressentir quoi que ce soit. Je m'en sors pas trop mal je pense car j'arrive quand même à appuyer sur les pédales. Fin de la boucle, je joue sur la vélocité, pas envie d'avoir de crampe avant les dix bornes, et bois un peu de chaque bidon. Je saute du vélo pieds nus comme j'ai l'habitude de le faire, là j'entend un enfant dire: " Ça doit faire mal pieds nus hein? "... bah quand tu es dans ta course, bizarrement non... donc le petit chemin sur 200-300 mètres. 
Temps vélo: 1h25min15s

T2:
J'arrive au parc... mince pleins de vélos. Et paf déconcentré je ne sais plus où est mon emplacement... regarde au sol les écritures, ma rangé, j'avance j'avance, mais je crois être trop loin. Puis non en fait. Du temps perdu bêtement... j'accroche le vélo, casque lunette en moins. Prends ma casquette et c'est parti

Course à pied:
Premières foulées sont bonnes. Ma mère est là et m'encourage. Ça fait plaisir. Plus loin ma femme et ma fille qui m'encourage, je suis reboosté ! Petit verre de coca au ravito. Il passera moyen. On longe la plage d'abord, puis on pénètre en forêt. Des sentiers vraiment sympa, malgré la pluie de la veille, les chemins étaient très praticables. Au niveau distance et chrono, j'aurai aucune notion car j'ai mis l'activité en pause pendant la transition, je n'aurai que la vitesse instantanée. On est plutôt nombreux, ça fait plaisir, ça veut dire que je ne suis pas vraiment à la ramasse du coup. 
Bon la plupart sont sur leurs deuxième tour, mais impossible de voir un signe distinctif. Passage à l'endroit où je m'étais arrêté pour le pipi, ça m'aura fait sourire. Un petit ravito qui fait plaisir. Gobelet d'eau mais toujours pas de gel car le coca m'a chambouler un peu. J'attends celui du deuxième tour. Je repars, tout va bien, toujours les chemins sympathique en forêt. Fin du premier tour, on arrive au niveau de l'arrivée vélo, les routes se séparent, ceux qui finissent, et ceux comme moi, qui leur reste un tour. Je m'aperçois que je ne suis pas seul sur cette dernière boucle, mais que ça devient dur aussi, les pieds commencent à chauffer dans les chaussures... Ravito de début de boucle, je prends mon gel boost Viteffort avec de l'eau. Premier coup de boost! Puis mes supportrices qui m'encourage et ma fille qui court vers moi, un bisous et je suis sur un nuage. C'est l'effet de dix gels d'un seul coup! Bon j'y retourne, faut pas que je me fasse trop doubler. Mes pieds me refont penser à la course, ils commencent à me piquer, et me rappel Enghien... Je vais encore les avoir dans un état à l'arrivée... Le sable/terre rentre dans la chaussure et amplifie un peu l'effet. J'essaye de garder le rythme, la tête est bien là, pas d'envie de marcher. L'allure par contre moyenne, la  plupart du temps je suis en 5'30/45 au kilomètre. Le parcours est vraiment agréable et on ne ressent pas la chaleur. Je me fais doubler une dernière fois et décide de ne pas le laisser filer, je reste à quinze/vingt mètres, et envisage de le repasser sur la fin. Fin du passage en forêt, on voit la route au loin, je commence à accélérer doucement, j'augmente l'allure petit à petit mais je reviens à peine sur lui... Il en fait de même... Mince, je m'accroche, il va bien lâcher... Et puis voilà qu'il a ses supportrices qui l'accompagnent, à cinquante mètre de l'arrivée. Bon je lâche l'affaire et le laisse savourer cette fin, tout comme je relâche et savoure aussi, le chrono visible affiche 3h01min47s... J'ai échoué de peu, mais réalise mon meilleur chrono sur cette distance.
Temps course à pied: 56min14s

Temps total:
3h01min53s   257eme/ 286 arrivants    36eme/38  Sénoir3 (30-35ans) Homme

Ravitaillement final, buffet plutôt long, pas trop (ou plus trop) de monde, mais encore pleins de gateaux, pompotes, verre d'eau, coca. Pas de souvenir de fruit par contre.
J'ai pu me reposer encore un peu sur la base, grignoter et tenter une sieste. Puis route du retour un dimanche veille de lundi de pentecôte très appréciable!

A retenir:
Une super organisation! Des bénévoles au top qui encouragent, conseillent et rigolent!
Un parcours très agréable pour ceux qui aiment la nature, l'étang est pas dégueu, le parcours vélo plat permet d'envoyé (pas vu le chateau par contre), et la course à pied en forêt sur chemin facile est des plus agréables.
Des pompotes au ravitaillement final, j'en ai pris une qui a fait du bien.
Le parking vraiment proche permet des va et vient très rapide à la voiture.
Les points que j'ai le moins apprécié sont au niveau de l'info du parcours natation, aucune infos sur le site, rien sur place et l'arbitre qui parle d'une première bouée et de suivante (alors qu'on en voit que deux)
La transition, entre la montée/descente vélo et le parc, il y a quand même une sacré distance. D'autant qu'on a l'impression de faire un détour...