Entraînement Course à pied

Triathlon Enghien 2016

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Compte rendu du triathlon d’Enghien Les Bains :
Contexte :
Après mon inscription pour Deauville sur format M début juin, il fallait que je me fasse une ou deux épreuves avant pour être au point. Spectateur il y a deux ans, où trois coéquipiers de club participaient. A l’époque je n’étais absolument pas prêt pour une telle distance, cette année, c’est pour une répétition générale ! La préparation s’est bien passée, j’ai essayé de suivre le plan d’entrainement sur le magazine Triathlète. Le parcours vélo à Enghien est constitué d’un circuit à faire trois fois contenant une côte à monter en deux parties avec par moment de fort pourcentage, j’ai donc bossé sur ce point.
A l’approche de l’épreuve par contre, des doutes commencent à arriver, notamment à cause de ma condition physique. Depuis une ou deux semaines je suis plutôt malade, gros rhume qui ne part pas (normal avec ces températures qui montent et descendent…), et je ne me suis pas entrainé à la piscine depuis deux semaines…

Jour J :
Départ à 13h, donc j’ai le temps de me préparer. J’avais quand même préparé mes affaires la veille. Réveil tranquille donc, p’tit dej cool. Le stress est bien présent, le gatosport n’est pas pris comme d’habitude et je n’arrive plus à avaler quoique ce soit. J’ai le temps de passer un peu de temps à la maison, avec ma fille. Départ vers 10h30 et surprise, le lieu n’est qu’à 30min de voiture. Par contre, niveau météo ce n’est pas ça… J’ai suivi depuis le début de la semaine, et les prévisions n’ont jamais été réjouissantes. Résultat, au maximum 18 degrés, des pluies… Du coup, niveau équipement, j’ai prévu la veste vélo et des manchettes. J’arrive au niveau du parking prévu au gymnase, trouve une place rik-rak. Licence et carte d’identité et file chercher mon dossard. Pas de chance, ils n’ont pas décidé d’ouvrir le retrait des dossards tout de suite, et déjà  un peu de queue… Je crois qu’à ce moment je n’arrive même pas à m’imaginer sur la course, mentalement je n’étais pas dedans et ça me rendait stressé encore plus. Vivement le départ donné que tout ça s’en aille !! Sac de dossard en main, retour à la voiture. Finition d’habillage et direction le parc à vélo, sac sur le dos. Mon emplacement est sympa, côté lac et personne juste derrière, j’ai de la place ! Une bonne envie d’aller au toilette par contre, du coup je file faire la queue. Retour à ma place, je fini de m’habiller et va mettre mon sac à la consigne. Tout cela sans une goutte de pluie, du coup j’ai de gros espoir pour la course ! Puis enfilage de combi pendant le briefing, sauf que je suis sans doute un peu lent, autour de moi ça se vide, et une fois les jambes enfilées l’arbitre me dit de quitter le parc… Normal à 5 min du départ (environ)… gros coup de stress du coup ! Le choix s’offre à moi, soit me précipité au départ, soit tout remballé et aller au casino ! J’ai pris la première option… Je n’avais pas d’argent lol. A la sortie du parc, un mec me demande de remonté sa combi, je m’exécute sans mal, entre triathlète, un peu d’entraide ne fait pas de mal, surtout qu’il est autant à la bourre que moi ! Descente, et au bord de l’eau. J’ai l’impression que certains hésite un peu. Je ne préfère pas trop tergiverser, je crache sur mes verres place tout et plouf, direction la ligne. Nage d’abord en crawl polo, puis un coup de tête sous l’eau… euh… sous la terre donc… On ne voit pas à 2cm !!! Bref, je ne me place pas trop proche de la première ligne m’attendant à une bonne machine à laver !
La course :
Sirène ! Tout le monde n’a pas l’air d’avoir compris, devant ça part pas… Je tourne la tête à gauche, le gars sur le bateau fait des grands signes pour y aller, c’était assez drôle comme situation. On avance doucement, je brasse un peu pour pas rentrer dans les gars de devant, puis c’est parti ! Nage en 2 temps comme d’hab et comme je me sens mieux. Les premiers mètres ça va, puis ça commence à zigzaguer, à me faire prendre en sandwich… donc je m’arrête, brasse et repars, sauf que derrière ça me rentre dedans… Je n’étais pourtant pas bien avancer, et le casino est à peine dépasser que j’en ai déjà marre ! Ça va être long dans la tête cette partie… Il y a même un gars qui m’a interpellé je crois en me disant un « ça va mec ? » ou quelque chose comme ça. Parfois je me dis de faire demi-tour… Mais comme je suis « en plein dedans », autant continuer tranquillement. Pour le tri de Paris, sans combi, c’était bien passé (enfin je suis allé au bout quoi), pourquoi pas là. Hop, on arrête avec les pensées négatives. Première bouée, Ah non… ce n’est pas là qu’on tourne… Je ne vois vraiment rien… La prochaine je la distingue à peine. A la suivante on tourne, ça ne se bouscule pas trop, normal on est dans la fin du classement là… La suivante n’est pas trop loin non plus et se passe très bien aussi. La suite, je ne distingue aucune bouée, je n’ai que les jets d’eau comme point de mire… j’alterne brasse et crawl encore. Par contre, sur cette partie du retour je sens que dès que je crawl, je glisse et avance plus vite que la plupart de ceux à côté, alors je me force, mais galère pas mal… Cette eau est horrible, et je me jure de ne faire que les prochains triathlons dans des eaux cristallines !! La dernière bouée ! Enfin ! Dernière ligne droit, environ deux cents mètres, mais pareil, impossible de mettre mon rythme… Sortie de l’eau avec l’aide des bénévoles, ça fait du bien, et hop, ça de fait ! Clic sur la garmin, environ 36 minutes, ce qui correspond à peu près au tri de Paris. Je jette le bonnet, enlève les lunettes. Le haut de la combi s’enlève progressivement tout en trottinant, jusqu’au hanche. Je retrouve ma place facilement. Je m’aide de la barrière pour enlever ma combi, la tête tourne mais pas trop, c’est supportable par rapport aux autres fois. J’enfile ma veste vélo manche longue, met le casque (j’ai pris l’option sans lunette cette fois vu la météo) et file vers la sortie.
Temps : Nat+T1 : 39min16s  342eme / 399
Vélo :
Je cours pieds nus en sortant du parc jusqu’à la ligne. Ne m’étant plus entrainer récemment à sauter sur mon vélo, j’y suis allé doucement et j’avais même prévu les élastiques ! C’est parti sans accrocs. J’attache mes chaussures sans trop de difficultés. La route n’est pas lisse, quelques bosses ici et là, mais ça va. Quelques faux plats, on me double, je double, la forme est là. Les prolongateurs ne sont pas très utiles, sauf dans une petite descente où un bénévole à lancer avant : « LA PLAQUE !!! » ; je me suis exécuté lol. Un peu de vitesse, c’est cool ! On arrive sur la partie circuit, et on a le droit à un ballet des bénévoles, car on a le droit à un « à gauche !! », puis « à droite ! », car les premiers finissaient leur premier tour… Bon, je le savais que j’allais les voir. La côte ne doit pas être trop loin, je n’ai pas repéré plus que ça le parcours. Après un virage à droite, et une rue qui se rétrécie, effectivement ça monte. Ce n’est pas très pentu pour commencer, mais vaut mieux ne pas se griller tout de suite. Effectivement, au passage d’un virage, c’est raide ! La montée s’effectue en deux fois, et on peut souffler un peu dans une petite ruelle, mais ça reprend, toujours en douceur avant d’entrer dans la forêt. En haut de la côte, ça va, je me sens encore bien et en plus on peut voir le temps affiché, ça c’est cool ! 1h21 environ pour mon premier passage. C’est de nouveau plat, je remets la plaque et me calle sur les prolongateurs. Il commence à pleuvoir… Mince, et la descente qui arrive, je suis quelques gars, prend mes repère dans cette descente pour l’effectuer dans de bonnes conditions aux prochains tours, par contre… Les gars, faut pas freiner autant hein ! Les ralentisseurs ça passe tranquillou ! Le tour de circuit était sympa, mais toujours une route avec par endroit un état moyen… Fin du premier tour. Dans le second, la pluie s’est arrêtée, j’ai mes repères, donc je grimpe bien, mais en haut de la côte, les cuisses commencent à souffrir et des crampes veulent venir… (Temps en haut 1h42) Aie, vite un gel ! Une fois avalé, je repars au taquet dans la descente, maintenant que je connais. Les ralentisseurs sans freiner, hop hop (bon faut pas crever c’est sûr, mais faut pas freiner non plus !!), et ça permet d’arriver à la portion plate ou montant légèrement avec plus de vitesse… Troisième tour, un peu moins de monde, et du coup je n’ai plus le stress d’être doublé par les premiers, c’est quand même un soulagement. Je monte en moulinant quand même, il y a le 10 km ensuite, donc je ne préfère pas griller des cartouches. Fin du circuit, retour par la même route. Et là, malgré la pluie et le temps humide, la preuve que j’ai bien pensé à m’hydrate, plus d’eau dans le Bidon… Faut dire, je pensais avoir un ravito sur le vélo (il y en avait un, fois 2, à Auxonne). Et la pluie se remet à tomber, parfois fort… Mince… Vers la fin, on croise les premiers qui courent, il y a un gars devant moi et un autre nous a rattrapé et à lâcher un « ce n’est pas un temps à mettre un triathlète dehors ». Ça m’a fait sourire, mais sans plus, jusque-là je n’étais pas déranger par le temps. C’est vrai, à part les pieds mouillés, même avec un peu de vitesse, grâce à ma veste manche longue je n’avais pas eu froid ! (les mecs en trifonction ont dû douiller !!). J’enlève mes chaussures directement sur le vélo, mais à l’approche de la ligne je n’arrive pas à « sauter » du vélo, obligé de m’arrêter pour y aller tranquillement. De toute façon à ce niveau ça n’a plus d’importance. Mais c’est quand même plus confortable pieds nus qu’en chaussures !! Direction ma place, que j’ai failli louper. Je retrouve mes affaires dans une flaque d’eau, il a dû bien pleuvoir ici, et il pleut encore !
Temps vélo+T2: 1h31’47s    317eme/399

Course à pied :
J’ôte ma veste, retire mon casque, mets mes baskets et hop en route ! Je mets la garmin sur le mode allure et me fixe entre 5’10 et 5’30 au km, allure que je sais pouvoir tenir. D’ailleurs, sur le début, c’est obligé de regarder la montre souvent, sinon je sais que je partirai trop vite. Un ravitaillement est proposé, je prends donc un verre d’eau. Je profite du panorama sur le lac d’Enghien, c’est très agréable comme parcours, pas de voiture en plus le long de la route, je vois même des vélos encore arrivés ce qui me réconforte. Place au demi-tour, et je m’aperçois qu’on est juste à côté du Casino d’Enghien. Donc c’est bien ce que je pensais, on fait tout le tour et il y a deux ans, j’aurai pu bien voir mes copains de club passer… Bref, je suis bien. Vers le 4eme km, je commence à avoir mal aux pieds, ça pique sur l’intérieur. En même temps, les pieds et les chaussures mouillés, et sans chaussette… aie aie aie… Sur le second tour, j’ai même envie de courir pieds nus tellement ça me fait mal, mais sur le retour, et avec la douche qui se met à tomber, j’ai dû déconnecter un neurone, car je ne ressentais plus rien, juste du plaisir à courir, être là, dossard à la taille, à deux km de la fin. Je vois un concurent devant, à 100m et me fixe de le passer avant la ligne, chose réussi avant l’arche, mais un autre me passe aussi et va trop vite… Je franchi la ligne en 3h07’27s, bien content de moi.
Temps cap : 56’25s

Ce que je retiens :
(- - -) Une natation à oublier, Enghien ne se refera pas tout de suite (pour ne pas dire jamais).
(+) Une transition correct, pas de soucis combi ni tout petit pépin.
(++) Vélo bien géré, les deux premiers tours de circuit presque dans le même temps, le troisième un peu en deçà.
(++) Course à pied tout en gestion, les ravitaillements ont bien aidés, je n’ai marché que pour boire.
(+++) Les conditions, j’ai réalisé ce triathlon sous un temps pourri, et pendant la course à pied j’ai même pris du plaisir… Donc je le sais maintenant, je ne crains pas la pluie.
Après analyse des résultats, on voit clairement que je n’étais pas à mon niveau en natation… Par contre vélo j’ai bien progressé en deux ans, et ça, ça fait bien plaisir !

Maintenant place à Deauville le 4 juin !

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