Entraînement Course à pied

Triathlon Virades de l'espoir

Triathlon de l'espoir

au profit de l'association Vaincre la Mucoviscidose


Contexte:
N'ayant fait aucun triathlon depuis mon abandon à Pont-Audemer, et avec le trail qui m'attendait en septembre, je n'avais pas beaucoup de place pour un triathlon "habituel".
Sur le fil de La Cavalcade, c'est venu comme ça, et j'ai trouvé ça intéressant car cela me permet de faire un triathlon, mais sans forcément être à fond. Au profit d'une association, donc à faire pour le fun.
Pour la prépa, j'aurai juste fait une sortie VTT deux semaines avant, histoire de vérifier que tout va bien au moins pour le vélo. Physiquement, ce sera le gros point d’interrogation suite au trail marathon de la semaine d'avant.

Veille de course:
préparation des affaires, mine de rien, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas préparé! Je jette un œil au vélo, et heureusement que je m'y prend en avance, le pneu avant est complètement dégonflé!! Crevaison? Je n'espère pas! Je n'ai pas de chambre à air encore de la taille de ces roues... Je regonfle, et je vérifie la pression une heure après, c'est ok ça tiens, on verra demain matin maintenant.

Jour J:
Arf, deuxième dimanche de suite que le réveil sonne à 6h30. ça pique et je serais bien resté sous la couette... Vérification de la pression, ok. Ouf! Je m'habille, mange quelques bricoles, et je rejoins le groupe en face du parking de La Cavalcade qui m'avait attendu. Du coup, première fois que je me déplace à vélo pour un triathlon aussi! C'est amusant. Arrivé à la piscine, on retire nos dossards, juste une étiquette à mettre sur le vélo, un dossard et une puce. Ah si et quatre élastiques?? On rentre dans le parc à vélo, et je comprends tout de suite que ce sera vraiment détendu, pas de vérification minutieuse du casque, du vélo, emplacements approximatifs... Bon, préparation et voilà que je me retrouve en trifonction et rentre vite au chaud dans la piscine. Je retrouve Pascal, qui a rejoint le club de Poissy triathlon il y a un an, finisher de nombreuses courses de dinguos! On discute des lignes d'eau, et je ne sais même pas laquelle sera la mienne, c'était marqué sur l’enveloppe apparemment. Zut! J'ai pas fais attention à ça. Retour au sac au pied du vélo, ligne d'eau numéro deux! Bon bon, retour au chaud, et avec la team Cavalcade. Échauffement organisé par une animatrice, mais ce sera sans moi. Cinq minutes du départ, on se place à nos lignes d'eau. Les premiers se mettent à l'eau, mais autour de moi ça semble un peu timide, alors je m'y colle. Plouf! Oh ça faisait longtemps! Bon, on peut même s'échauffer un peu. ça m'a permis de reprendre mes marques car je n'avais pas nagé depuis trois mois environ. Placement au mur en attente du starter

La course:
Natation:
Pan! C'est parti! 

Objectif: Partir fort et ne pas être bloqué. Je fais un premier vingt-cinq mètres plutôt intense, et commence à ralentir sur la deuxième partie de la longueur (les vingt cinq suivant car c'est un bassin de cinquante mètres). Un gars nage clairement mieux, je ne peux pas suivre. Demi tour, je dois être troisième environ et dans les pieds du deuxième de ma ligne. Mais là je préfère ne pas suivre car cinq cent mètres à faire ça peut être long si on se met trop vite dans le rouge. Alors je me fais passer. Les trois cents mètres sont passés, je regarde le chrono sur le retour et je peux voir que je suis un peu au dessus des deux minutes au cent mètre, ce qui n'est pas terrible en soit, mais sans entrainement récent, ce n'est pas mal. A partir de là, la buée fait son apparition sur mes lunettes et je ne distingue plus trop devant... Les jambes commencent déjà à tirer. Bon, dernière aller-retour je force bien sur les bras, et j'arrive au plot pour sortir, outch c'est dur! Désorienté, je mets quelques secondes à comprendre par où sortir... et cours vers le parc à vélo bonnet et lunette retiré. Mince les barrières ont bougé. Obligé de passer en dessous (ce qui est interdit en temps normal) pour arriver à mes affaires. Chaussures, ceinture, je préfère mettre mon coupe vent, lunette et casque, ok. Direction la sortie.
Temps nat: 12min06s
Temps T1:  1min13s

Vélo:
Montée sur le vélo sans problème, j'arrive à mettre mes pieds dans les cales pieds récemment installés. J'en profite pour boire de suite un peu. Et j'essaye de pédaler à mon rythme. Je comprends rapidement que mon rythme habituel sera difficile à atteindre, les jambes sont lourdes, et difficile de les tourner correctement, je n'arrive pas à accrocher la moindre roue... Bref, au moins pas de pépin mécanique alors je roule, et je me dis que je dois finir cette course histoire d'avoir au moins un triathlon de terminé à mon actif cette année... Deuxième boucles encore compliqué, quelques nausées, et la pluie fait une bonne apparition. A partir de la troisième boucle, il commence à y avoir des vélos à mon rythme, alors j'accroche quelques roues, physiquement je me sens un peu mieux, mais les jambes ont toujours du mal à tourner. La première féminine (Kristelle Congi de Poissy triathlon) me double et rentre au parc à vélo lorsque j'entame le quatrième et dernier tour, il commence à vraiment y avoir du monde, et il y a tous les niveaux. L'ambiance est sympa quand même, alors je prends du plaisir malgré un niveau à vélo bien en dessous de ce que je suis capable. Pas de panneau qui indique en fin de tour où aller, alors je reste attentif, ok, c'est à gauche et tout droit sur les pavés mouillés. Je file et descend juste avant la ligne (pas super bien indiqué non plus, mais ce n'est pas une épreuve officielle, alors bon on ne va pas être tatillon)
Arrivé à l'emplacement, pose du vélo, casque et lunette et c'est parti!
Temps vélo: 50min11s
Temps T2:  1min05s

Course à pied:
Sortie du parc, là ce sera la grande question, à quelle vitesse courir? Sur un distance S (donc 5 kilomètres de course à pied) je suis capable de courir à 4min45s au kilo, mais là, après le vélo que je viens de faire, ce sera aux sensations et on verra ensuite. Les jambes ne sont pas lourdes, j'arrive à courir sans problèmes, pas de douleurs. Après le premier kilomètre, 5min30 au kilo. Bon ce n'est pas l'exploit, mais je m'en contente. A noté également que l'on court au même endroit que les vélos, donc je "croise" d'autres concurrents et notamment ceux de la cavalcade (que je n'aurai pas vu de toute la course). En arrivant sur la boucle vélo j'ai vu Fantine de loin, puis Annabelle qui m'encouragera. Ça fait du bien! Deuxième kilomètre toujours sur le même rythme. Je pensais courir en aller retour sur la terrasse, mais en fait nous longerons le mur d'un côté, jusqu'au rond point, puis tout le retour sur la terrasse, que je connais bien par les entrainement bike&run. C'est long et je le sais, alors je reste à l'écoute de mes sensations. Dernier kilomètre, faux plat montant, et j'accélère doucement, car avec les vagues des concurrents partis avant moi je me dis que je peux toujours "dépasser" virtuellement un ou deux autres.
D'autant que je m'aperçois que je reviens sur un groupe de quelques coureurs. J'accélère encore, là ça fait mal, mais un peu de vitesse fait du bien, j'en doublerai un avant de tourner à gauche et essayer d'en rattraper deux autres, mais non. Trop dur. Ligne d'arriver matérialiser par le tapis de la puce, et rien d'autre. Normal, mais bon.
Temps Cap: 27min09s




Bilan:
Temps total:  1h31min41s
120eme sur 300 finishers, et 81eme Homme sur 160.
Ça fait du bien de terminer un triathlon, sans pépin.
Des temps qui ne me satisfont pas, mais je ne pouvais pas mieux faire, la fatigue musculaire étant encore présente.
Place aux projets de courses pour 2020

Trail des fonds de Cayenne 2019

Contexte:
Annoncé depuis plusieurs mois, à l'occasion de leur dixième éditions, les organisateurs du trail des fonds de Cayenne mettent une distance marathon pour la première fois. Plusieurs mois à l'avance, ça laisse beaucoup de temps pour se préparer. Alors je garde cette épreuve dans un coin de ma tête. En fonction de ce que l'on fera cet été j'irai ou pas sur cette épreuve qui me fait envie. Je souhaite me tester sur des distances supérieurs, je mettais arrêté sur vingt-quatre kilomètres au chocotrail. La distance marathon! Un palier à franchir, l'idée est présente, mais je sais qu'il faut que je sois accompagné sur cette distance. J'en parle à mon père, il semble d'accord pour m'accompagner, on attendra quand même le mois de mai pour s'inscrire. 
Au niveau de la préparation, j'ai commencé véritablement courant juillet. Mon dernier abandon à Pont-Audemer m'a vraiment mis un coup psychologique. La motivation n'était plus présente. Beaucoup de remise en question. Première sortie longue début août, elle m'a fait du bien. Puis ascension du Tourmalet avec mon père qui nous a permis de faire ce qu'on appelle un entrainement "croisé". C'était aussi l'un de mes objectifs de l'année.
Puis départ au Portugal, là j'ai rien foutu... La lose total! Deux semaines... Bon dés le retour j'y suis retourné. Et même un lendemain de fête avec plus de vingt bornes sans avoir pris de quoi me ravitailler (même pas de l'eau... Bon j'avais pas mal de restes lol). Arrive vite le week-end de course... J'appréhende, mais je veux juste finir!

Jour J:
Réveil 6h35, le temps de prendre deux trois bricoles à manger et je descend dans le garage me préparer. Mon père est déjà là. Bon, on discute tout en me préparant. J'essaye de ne rien oublier. Sauf qu'une fois en route, j'aurai oublié ma ceinture porte dossard et des affaires de rechange... Zut! Arrivé sur place. Pas grand monde pour ce marathon, cent cinquante à peu près. Retrait des dossards facile puis retour à la voiture posé ce qui ne nous sera pas utile à la course. Retour sur le site de l'épreuve pour le briefing. Annonce du speaker, cent cinquante six inscrits, ce qui me semble peu, deux boucles à effectuer au lieu d'une dans le parc, pas génial mais pas le choix si nous voulons passer les 42km (sinon il y avait moins apparemment) et une barrière horaire (ah!), treize heure au ravitaillement de Herbeville. Petit calcul vite fait, ce devrait être largement bon avec la moyenne à huit minute au kilomètre envisagé. Puis nous nous rendons sur la zone de départ. J'enlève ma veste coupe vent cette fois, il fait suffisamment bon. Et le speaker nous lance: "c'est parti"

La course:
Plutôt timide ce départ, tout le monde se regarde, puis les premiers partent et nous suivons. Première boucle dans le parc, tout le monde est groupé, je check un coup derrière, nous sommes dans le dernier "pack" ce qui m'étonne, car malgré mon envie de faire un départ prudent, nous sommes quand même à 5min30s au kilomètre (soit 11km/h). Je m'attendais à être plutôt dans le troisième quart environ. Bref, deuxième tour et ça commence à se clairsemer, les encouragements sont sympathique mais trop éloigner des autres courses pour que les coureurs d'avant soient présent, dommage. Et là débute la montée. Je veux gérer mais mon père imprime le tempo, et il me semble un peu élevé. Nous entamons la montée vers le haut de la forêt. Le problème est que la montée n'est pas assez sèche pour marcher, donc j'ai longtemps hésité (trop peut-être) à baisser le rythme. J'alterne course (dés que c'est moyennement plat) et marche (quand le cardio monte trop haut et que c'est trop pentu) car lorsque je regarde ma fréquence cardiaque, je suis à 178 BPM... Ce qui est trop pour de l'endurance. Le petit rythme se cale, les positions ne bouge plus trop. 
Petit passage le long des champs avec vue sur flins, et des coups de feu en fond sonore... La chasse est doit être rouverte... Pas cool, surtout que parfois les chasseurs seront vraiment proche... On évite de penser à l'accident. Vient le premier "mur" à monter, c'est raide! Surtout qu'on a le faux plat d'avant dans les jambes, légèrement technique. Onze kilomètres déjà, le début passe vite, et je fais un décompte dans la tête : 25 % d'effectuer. Puis mon père prend vingt à trente mètres d'avance, ce qui nous évitera de parler, et mon esprit commence à vagabonder. Dans ces moments là je me dis que je suis bien, et que c'est jouable. Sauf que c'est une ligne droite à n'en plus finir (2km), sans technique et légèrement montante (vraiment léger) et je commence à ressentir des petites gênes un coup là puis autre part, bref j'ai hâte de changer de chemin. Kilomètre quinze, on repasse devant une maison qui semble abandonner, on y était passé à l'aller, on se dit qu'on est sur le retour de la première petite boucle. 


ça redescend, un champs, un passage de route avec juste une petite descente où je dirait à mon père : "celle là je risque d'avoir du mal à la descendre après quarante bornes"... Je ne croyais pas si bien dire... Bref, retour par le petit plan d'eau et le tunnel, nous refaisons la boucle, dix sept kilomètres et toujours pas le ravito. Je comprends qu'avec la boucle ajoutée, tous les ravitos seront décalés. Nous y serons au dix-septième et demi du coup. Ravito qui fera du bien, une concurrente arrêtera sa course ici. Je prendrai des abricots secs, surtout en réserve dans les poches, un bout d'orange, deux verres de coca et un verre d'eau badoit. Je préviens mon père et je repars en marchant. J'entends des "allez Poissy" qui font toujours plaisir! Passage dans la ville de Flins, et direction Bouafle par un chemin entre champs et forêt. Arrivé à Bouafle, c'est mort! Commerces fermés, pas ou très peu de gens dehors, je lâcherai à mon père: "Ce n'est pas Chamonix ici!", et les petites rues avec à chaque fois des bénévoles qui nous indiquaient le chemin. Sortie par les champs. ça commence à m'ennuyer ces champs, d'autant qu'un tracteur est passé par là. Traversé le la grande départementale, et nous remontons vers le plateau. Vingt-deuxième kilomètre, la deuxième partie de la course va commencer pour moi. Longue montée finalement vers le plateau où nous discuterons avec un concurrent qui c'était trompé de chemin. Une fois en haut, nous trottinons, et redescendons par un chemin déjà emprunté. 
Je sais qu'après ça remonte alors j'en profite, mais je ressens de la fatigue, ce n'est plus comme la première fois. Le cap des vingt-quatre kilomètres est franchit (et plus de trois heures de courses), je suis sur ma plus longue course jamais faite avant. L'inconnu est à suivre. A nouveau le faux plat montant légèrement technique avant la bosse raide. Mon père prend de l'avance, vingt trente, puis facilement cinquante après la bosse. Je commence à être dans le dur. Je ne l'aperçois plus et je commence à souffrir mentalement et physiquement. Les jambes font mal. Mon père m'attend et juste après nous voilà sur le plateau des Alluets. Le vent fait son apparition sur les portions exposés, et au loin on peut voir les nuages noirs arrivés. ça sent pas bon... Des champs, du plat, du vent... à vélo je veux bien, mais à pied c'est usant... je n'arrive même plus à courir, j'ai remis mon coupe vent. impossible d'avaler quoique ce soit, j'ai même eu un début de nausée à un moment. A ce moment je doute vraiment, que faire au ravitaillement du 31eme kilomètre... J'ai dû faire une erreur, pas assez bu? manger? trop vite au départ? Par deux fois je m'arrête pour faire détendre mes jambes, m'accroupir légèrement. trente kilomètres, midi, je demande à mon père ce que je fais et il me dit "si tu t'arrête, je m'arrête aussi" Aie. ça faisait longtemps qu'on avait vu personne, et là on nous double, deux filles dont une me glissera un "courage!". Mais que ça fait mal de les voir bien comme ça et moi complètement à la ramasse... Dans ma tête à 90% j'arrêtais la course au ravitaillement. Je réalise cependant qu'il faut rajouter un kilomètre et donc que le ravitaillement se trouve plus loin que prévu. La petite descente avant me fait du bien, et je reprends confiance à courir. Jusqu'à Herbeville et sa petite montée avant le ravito. Midi trente cinq, finalement pas si large que ça, je bois et me force à manger. Je reprends des force, je regarde mon père et lui demande ce qu'on fait. Il parle avec les bénévoles, d'autres concurrents arrivent. Je suis appuyé à la barrière, je repense aux semaines passées, la prépa, l'annonce de la course à tout le monde, à la marche de ma petite femme sur Paris-Mantes qui était aller au bout (et au bout d'elle même). Il ne reste que dix kilomètres, c'est quoi dix kilomètres ? Nous voilà dans la troisième partie, la pluie fait son apparition au moment où nous repartons, comme un signe. Bizarrement je me sens bien sous la pluie, j'avais le coupe vent, je met ma casquette maintenant car la pluie est forte et ça me permet d'avoir le visage protégé des gouttes. Encore une grosse montée, heureusement que ce n'est pas encore boueux, sinon je ne sais pas comment nous serions monté sinon. Retour sur le plateau, je peux toujours alterner marche et course mais pas très longtemps. Traversée des champs avec toujours du vent, mais la pluie s'en est mêlée, pas possible de courir tant qu'il y a du vent. Ce sera passé plus vite cette fois. Descente vers Bazemont, la cinquième heure de course est passée, traversée du village et descente par les champs, longue ligne droite, qui tirera sur les jambes. trente huit kilomètres, mince, ils sont passés vite ces six kilomètres. Puis cela remonte. Outch! Les douleurs reviennent. La montée est difficile, je souffre, heureusement qu'il reste environ trois kilomètres à peine (et j'espère pas plus!). Retour en forêt et un groupe de randonneurs (bien couvert!) que nous croiserons nous demanderons ce que nous faisons, et l'un d'eux dira: "vu vos têtes, vous ne devez plus être loin de l'arrivée", sur le coup je ne savais pas trop comment le prendre. Le chemin commence à me parler, je suis sûr qu'on est déjà passé par là, et après un croisement il s’avérera vrai, puisque il y avait une flèche dans l'autre sens pour tourner. 
On atteint la maison abandonnée.
40eme kilomètre, photographe: mon père
Quarante kilomètre de passés, à y réfléchir je me dis que c'est énorme quand même! Courir même en descente est compliqué, l'adducteur fait plus que me chatouiller, mon père imprime un rythme en marchant que je peux suivre en alternant marche et course, je lâche un peu en marchant et revient en courant. Seul solution pour rester au contact, la marche rapide je n'y arrive pas. Quarante et un, toujours en forêt, je commence à m’interroger si ce ne sera pas plus long que prévu... Descente par le champ, qui parait plus long que tout à l'heure au seizième, traversée de la route, et oh! la descente sur l'herbe... Aie! Mais ça passe. Plus très lucide, le balisage un peu limite, léger doute sur le chemin, mais nous retrouvons le petit plan d'eau, puis le tunnel, On en voit le bout! Descente dans le parc, on ne sait pas trop où aller, on file tout droit, accueilli par le speaker, et tous les bénévoles quittent leurs postes et nous font presque une haie d'honneur, qui fera énormément plaisir ! Nous franchirons l'arche ensemble

Bilan:
6h10 de course, une 126 et 127eme place sur 129 arrivants
J'ai beaucoup repensé à ce que je m'étais dit, de ne pas dépasser les quinze kilomètres en trail, surtout lorsque j'étais dans le mal. Mais bizarrement avec le recul, je me dit que c'est faisable encore une fois, mais cette fois dans une autre région avec des choses à voir (idéalement en montagne). Une grande satisfaction et une fierté d'être arrivé au bout tout de même, j'ai pu découvrir une épreuve de longue durée, où il peut y avoir des hauts et des bas.
Ensuite, j'ai repensé à mon envie de me lancer sur le triathlon longue distance, c'est un grand défi, et je souhaite vraiment y réfléchir et ne pas me lancer sans comme ça et arriver sous entraîné. A discuter donc avec les gars du club qui s'y sont lancé l'année dernière, et les entraîneurs.
Prochaine épreuve le triathlon de Saint-Germain en Laye, pour l'association de la lutte contre la mucoviscidose, des distances type S.


Matériel utilisé:
Chaussures Adidas kanadia trail Tr7
Chaussettes compressport
Cuissard BV Sport Trail
Short running kalenji
Maillot vélo Poissy Triathlon
Coupe vent b'twin
Camelbak Kalenji avec poche d'eau 2l qui m'aura fait tout juste cette course
2 Barres céréales
Casquette vélo
2 gels (non servis)

DNF à Pont Audemer

Triathlon Pont-Audemer

Distance M (1,5k/40k/10k)


Contexte:
Quel triathlon faire en début de saison ? Quels objectifs ?
Pleins de questions dans ma tête à la sortie de l'hiver. La course "club" étant fixé à l'Alpe-d'Huez fin juillet et je souhaitais la faire. Malheureusement je risque de ne pas y aller (bientôt complet et pas d'organisation familiale fixée). Du coup pourquoi pas tenté de passer sur un L cette année, mais pour celà, je préfère tenté comme première course un M, et je verrai où j'en suis après. Donc j'ai pris l'option Pont-Audemer qui n'est pas loin de la maison (~1h30 de route). 

Jour J:
26 mai, jour des européennes, le triathlon est l'après midi, ce qui laisse le temps de faire mon devoir de citoyen. départ vers 9h45-10h, et direction la Normandie. Nous sommes 6 inscrits sur cette épreuve, mais Jérome ne viendra pas étant blessé. Il n'y aura que Ludo et moi en groupe d'âge, mais trois élites seront présent également: Kristelle Congi, Jérémy Quindos et Yann Allichon (avec qui j'avais fait équipe lors de la familly race en décembre). Arrivé sur place suffisamment à l'avance. Je pars retiré mon dossard. Je n'avais pas imprimé ma licence, mais j'ai l'application avec ma licence sur mon téléphone, heureusement c'est passé. C'était ma seule inquiétude. Retour à la voiture, il est midi, je mange tranquillement et attends des nouvelles de Ludo. Arrivé aussi à son tour, mais il commence à pleuvoir (pourtant pas prévu à la météo mais la Normandie réserve toujours des surprises!), alors nous mangeons chacun de notre côté. Une fois passé, et mes affaires préparées, je pars à la recherche de Ludo sur le parking, je le trouve, on discute un peu, puis on finit chacun de tout préparer et nous nous rendons au parc à vélo. Marquage, installation. A noter la qualité moyenne du sol... Herbe coupée mais très épaisse. J'ai peur d'y laisser une chambre à air... Bref, on pose le vélo, je sors toutes mes affaires, nous sommes en avance et avons le temps de nous préparer. Une fois toutes les affaires dont j'aurai besoin sortie, nous nous rendons à la consigne pour poser le sac. La pluie se remet à tomber... La poisse... Petite attente à l'abri. Retour au parc après avoir visualisé la partie natation. Enfilage de combi, zut! oubli de l'huile dans le sac. Ludo me prêtera un peu de sa crème. enfilage de combi Je coince pour la fermer, surement dû au temps de non utilisation. Un mauvais pli avec la trifonction m'oblige à enlever la combi pour remettre correctement ce pli à la cuisse. Direction la mise à l'eau pour s'échauffer un peu et gouter l'eau. Pas très propre, mais plutôt bonne (annoncé 19 degrés). Retour sur la berge, et attente, briefing + départ du paratriathlete + départ femme. ça fait long à attendre! Heureusement qu'il ne fait pas trop chaud.

La course:
Départ! Je m'élance dans l'eau, tout en essayant d'aller le plus à l'extérieur possible. C'est la machine à laver sur deux cent mètres... galère. Mais je m'efforce de pousser sur la droite pour être tranquille. Jusqu'à la bouée ce sera un peu compliqué, ensuite j'arrive à nager assez souvent, et je reste dans les pieds. Bouée suivante, toujours pris pas trop proche, mais quand même un peu compliqué. Ensuite il faut viser des drapeaux pour la sortie à l'australienne. Je vise... Mais mal... Et nous sommes plusieurs, nous nous dirigeons vers la sortie finale en réalité. Les canoés nous redirige vers la vrai sortie, j'insiste un peu pour voir de face, et comprendre où se diriger. ça y est, les drapeaux en vue, j'ai compris, ça se resserre, on approche. Je nage assez loin pour me mettre debout le plus tard, pas de soucis pour me relever, je cours sur cette australienne, alors que certains marchent. Retour à l'eau rapidement. J'ai zappé de visualiser la bouée suivante. Mais j'arriverai à bien poser ma nage cette fois. Mais à l'approche de la bouée, nous nous regroupons un peu, et à ce moment je prends un coup de talon dans le menton. Cela me fera stopper net. Après vérification, tout est ok, je peux repartir. Bouée suivante pas trop loin, et retour assez long... Cela me paraît interminable... Enfin les drapeaux en vue. Compliqué cette dernière ligne droite. Pareil que pour l'australienne, j'essaye d'aller au plus loin, les cailloux peuvent faire mal aux pieds. Relevage encore sans problème. Temps natation : 33min
Il faut de suite jeté son bonnet. Je dézippe ma combi sans devoir ralentir, les mains retirées sans problème également, je suis content de moi. 
Transition 1:
Arrivé à mon emplacement, le vélo de Ludo est là, mais je m'occupe de ma combi, les jambes s'enlèvent sans soucis. Et voilà Ludo qui a l'air d'en avoir bavé. Casque et lunette, Chaussettes avec le tourni qui arrive... Je me tiens au vélo. Ceinture porte dossard, je prends le vélo et file vers la sortie.
Du monde à cette sortie. Durée: 2min
Vélo:
Là ça va être simple, je saute sur mon vélo et commence à pédaler... Je m'aperçois vite d'un problème. Crevaison à l'avant... Dégouté. J'avais jusque là fait une bonne course et j'étais content de moi. Je me pose sur le côté et râle... Après un petit instant, où je verrai passer Ludo, je m’attèle à changer la chambre à air. Un peu dur, étant énervé, mais j'y arrive. Il ne reste plus qu'à gonfler... J'ai vu tellement de vélos passer que je suis dégouté, énervé et je n'arrive pas à gonfler... Pffff! Que faire ? Insister et repartir quasi dernier ? Abandonner ?
J'ai préféré choisir la deuxième option, énervé comme j'étais je ne me voyais pas prendre le vélo.

Voilà, je vais rendre ma puce à l'arbitre principale.
Quand je récupèrerai mon vélo ensuite j'ai retenter de gonfler à tête reposé, et ça a fonctionner de suite. Comme quoi, la tête joue beaucoup.

Pour la suite, rien de prévu avant mi septembre et le 42km du trail des fonds de Cayenne, que je qualifie comme mon objectif de l'année (=finir)

Duathlon Sartrouville 2019

Duathlon de Sartrouville

 

Comme l'an passé, je débute l'année par le duathlon cross de Sartrouville. J'avais bien apprécié l'année dernière, bien que la météo n'était pas au top. Cette fois c'est la bonne, le soleil sera au rendez-vous!

Jour J:
Réveil à 7h le dimanche matin, ça pique toujours un peu. Je m'habille rapidement avec les affaires préparées de la veille, charge la voiture, gratte pour enlever le gel et c'est parti pour un petit trajet. Je me gare, le jour commence à se lever et on commence à bien y voir. Je sors le vélo pour aller au retrait des dossards. Retrait rapide, j'hériterai d'un numéro à 4 chiffres ! pour une course où ne nous sommes même pas cent. Bref, retour à la voiture se préparer. Le petit "hic" sera mon oublie de bidon, je n'aurai rien à boire avant le ravitaillement de fin... En tenue, je ne sais pas trop comment laisser mes affaires, consigne ou pas? si je laisse tout à la voiture, pourquoi pas, mais les clés ? Bref, dans la poche arrière du coupe vent. Ok, tout est en place. Je ferme la voiture, et pars faire une petite reconnaissance à vélo, notamment une partie descendante différente de l'année dernière. Chose faite, effectivement il y aura plus de place et moins technique. Direction le Parc à vélo pour déposer l'engin. J'ai failli sortir du parc avec mon casque sur la tête, pas encore bien réveillé et un peu froid. Alors zou, on s'échauffe, tour de stade par le haut d'abord pour reprendre les marques, puis la sortie du parc et visualiser la dernière course à pied... Bah elle fera mal aux pattes.
Direction le stade maintenant, Je changerai de tactique pour mes clés, mais pour cela obligé de tout ouvrir, car j'ai opté pour un pantalon long qui a une poche, mais par dessus j'ai ma trifonction... Quelques accélérations avant de se placer au départ.
Briefing, où on entendra plus le speaker commenté que l'arbitre, dommage, un mégaphone serait beaucoup mieux.

La course:
Sortie du stade avec le soleil se levant
Départ! 
Je me fixe à une allure en essayant de ne ma aller trop vite de suite, ça part toujours très fort, et c'est compliqué de se retenir. Au bout de cent mètres, je vérifie quand même mon allure, mais j'avais pas vraiment enclenché ma montre. Normal, toute neuve, je ne l'ai pas encore en main. 
Bref, je râle un peu contre moi, sortie du stade, le peloton s'étire, les places commencent à se figer. Petite boucle effectuée, place à trois grandes boucles. Le rythme est bon, j'essaye de rester à 4'30 au kilomètre, je sais que je pourrai le tenir sur les quatre kilomètres. J'y arrive sans trop de soucis, je sens même que je pourrais accélérer un peu, mais je me résonne. Dernière boucle, c'est un peu plus dur, mais je me maintien. Je n'ai personne pour me faire le rythme devant, certains ont ralentit et j'ai doublé un peu. Descente vers le parc à vélo, je souffle car je sais ce qui m'attend ensuite. Je retrouve l'emplacement sans trop de soucis, il reste des vélos, ouf! Je ne suis pas dernier. C'est toujours un sentiment que j'ai sur duathlon, où je vois tout le monde partir très fort... Arrivé au vélo, lunette et casque et c'est partit!
Je cours tout en retournant ma ceinture porte dossard d'une main et tenant le vélo de l'autre. Je saute après la ligne et mouline doucement. Je préfère y aller d'une petite allure un peu en deça, car la montée est proche. Au pied de celle ci, je passe sur le petit plateau, et je garde le rythme. ça passe très bien, j'espère gérer pour arriver à la passer à chaque fois. Viens la descente, le virage a passé est un peu spécial, soit il faut prendre large, soit très court, mais ça passe, le suivant tout en descente avec une arrivée sur du plat sablonneux et graillonneux, alors j’essaye de ne pas trop aller vite pour déraper. Puis les allée sans difficulté, j'ai pu rester dans une roue, où le gars ira même de son petit klaxonne qui faisait pouet pouet pour encourager les autres de son club que l'on croise sur le parcours. Épingle, où je perd un peu la rue, et dois forcer pour rentrer. Mais sur un virage suivant, je le rate techniquement, dû à ma sortie de la trace, Cette fois je suis trop loin et ne peu pas rentrer. Chicane, J'arrive à passer sans poser le pied mais très lentement... Encore des soucis de technique. L'allée avec les racines est un peu compliqué, ça tape fort, je ne me souvenais pas que ça secouait autant. Fin de la première boucle en passant derrière le parc à vélo (modification par rapport à l'année dernière).
Les autres boucles se passent sans signalement particulier, à part que sur la dernière je commence à avoir chaud, la température est montée avec le soleil qui monte de plus en plus. Retour vers le parc à vélo, les jambes sont lourdes, et courir jusqu'à l'emplacement devient compliqué. Je pose le casque, enlève les tours de cou, gants et pars courir. Sortie du parc, mince les lunettes sont  encore sur mon nez... Je préfère les ranger dans la poche arrière du coupe vent. Les petites bosses, cassent le rythme et compliquent la gestion du rythme. La grande boucle d'abord, ppffiou c'est dur! Je n'arrive pas à mettre de la vitesse. Petite boucle ensuite, ça monte, je sais qu'une fois en haut, il reste qu'à descendre, rentrer dans le stade et c'est fini. Malheureusement je me fais doubler mais n'arrive pas à suivre... Arrivé sur le stade, les deux trois gars devant sont loin, coup d’œil derrière dans le virage, personne derrière. Alors je ralentit et profite des derniers mètres.

Résultat:
1h 03 min 24 s
Quatre minutes de mieux que l'année dernière, parcours légèrement modifié, mais plus sec aussi.
À noter que je termine devant la première féminine, ce qui est la première fois que ça arrive.
Ensuite ayant un planning familiale léger, je suis rester et j'ai profité des courses jeunes, où j'ai pu faire quelques photos également. 

Prochain rendez vous à Aubergenville pour un 10km, avec comme objectif d'améliorer mon "RP" (record personnel), et d'approcher les quarante cinq minutes.

Bilan 2018

BILAN SPORTIF 2018

Début d'année, nouveau bilan. La petite photo des dossards résume bien l'année, un peu de tout. Voici la liste:

- 4 courses à pieds, avec les 20km de Paris, l'Ekiden de Paris, les 12km de Carrière sous Poissy et le trail de Bonnelles (18km)

- 3 triathlons, Versailles et La Baule sur distance S, et Enghien en distance M

- 3 duathlons, un cross à Sartrouville, distance S à Bondoufle pour les championnats de France et un M (triathlon transformé en duathlon dû au courant et la houle) à Cayeux sur mer

- 1 bike&run à Poissy, pour l'épreuve "club"

 à retenir:

(++) la bonne condition physique de la période mai-juin, avec le passage sous les trois heures du triathlon M de Enghien les Bains.

(+) tous les encouragements reçu ("Allez Poissy"), alors que beaucoup ne me connaissait pas.

(-) mauvaise condition physique juillet (mollet) et septembre/octobre (grippe) qui ont un peu freiner mes entrainements

Pas de bilan kilométrique, un soucis avec l'application strava que j'utilise pour tout référencer (et la complication de tout rassembler)

Pour 2019, les choses sont encore un peu floues. Déjà retour sur le duathlon de Sartrouville, car c'est à côté et bien amusant. Je souhaitais partciper à La Verticale de la Tour Eiffel, mais je n'ai pas été tiré au sort, dommage... Niveau triathlon, un point sera fait fin du mois pour une décision courant février, nombreux du club iront à l'Alpe d'Huez, je ne veux pas rater ça. Une épreuve yvelinoise que je suis de loin depuis deux ans a annoncé un parcours de 42km de trail mi septembre... Suivant les vacances, il y a de grandes chances que j'y participe.